Le Sindicato de Periodistas del Paraguay (Syndicat des journalistes du Paraguay, SPP) rapporte que la Chambre des Députés a abrogé le 16 août la Loi numéro 1 728 sur la Transparence administrative, qui venait dâêtre adoptée et qui menaçait lâaccès à lâinformation sur les institutions publiques. Le SPP, ainsi que plusieurs autres organisations de la […]
Le Sindicato de Periodistas del Paraguay (Syndicat des journalistes du Paraguay, SPP) rapporte que la Chambre des Députés a abrogé le 16 août la Loi numéro 1 728 sur la Transparence administrative, qui venait dâêtre adoptée et qui menaçait lâaccès à lâinformation sur les institutions publiques. Le SPP, ainsi que plusieurs autres organisations de la société civile et dâanalyse constitutionnelle, ont protesté contre la loi, jugeant quâelle nâétait quâun moyen dâinstitutionnaliser lâimpunité et dâapprouver la dérive vers la non-transparence gouvernementale et la corruption. Pourtant, le document retourne au Sénat pour étude. Au début, celui-ci nâappuyait pas lâabrogation de la loi no 1 728, mais ne demandait quâà modifier quelques articles. Selon le SPP, les modifications recommandées nâamoindrissaient pas beaucoup la menace que posait la loi pour la liberté dâexpression.
La Société interaméricaine de la presse (SIP) a réitéré le 23 août sa demande dâabolition de toutes les lois restrictives sur la presse qui sont toujours en vigueur au Paraguay. En collaboration avec dâautres organisations syndicales, groupes de défense des droits de la personne et organisations de communications, le SPP a ébauché un projet de loi sur la liberté dâaccès à lâinformation qui nâempiète pas sur les principes. Cette proposition de projet de loi a été présentée à la Chambre des Députés. Pour plus de renseignements, consulter www.sipiapa.org. [Mise à jour du âCommuniquéâ 10-29 de lâIFEX.]