La République démocratique du Congo a étouffé la liberté de la presse pendant l’année 1999, déclare « Journaliste en Danger » dans un rapport publié récemment. Le « Rapport 1999 sur l’état de la liberté de la presse en République démocratique du Congo », rendu public le 10 décembre, date anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, […]
La République démocratique du Congo a étouffé la liberté de la presse pendant l’année 1999, déclare « Journaliste en Danger » dans un rapport publié récemment. Le « Rapport 1999 sur l’état de la liberté de la presse en République démocratique du Congo », rendu public le 10 décembre, date anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, indique que « 53 journalistes ont été privés de leur liberté en 1999 ». « Vingt journalistes ont été privés de leur liberté pour de plus ou moins longues périodes et trente autres ont passé moins de 48 heures dans une prison ou un cachot pour délit de presse réel ou supposé. » JED signale en outre que huit de ces journalistes « ont subi des agressions et autres traitements dégradants ou inhumains », et que huit autres ont été « menacés ou harcelés dans l’exercice de leur métier ».
Selon JED, le gouvernement entretient une « vision dépassée de la justice » à l’égard des journalistes qu’il juge « indésirables ». En effet, peut-on lire dans le rapport, « des amis ou membres de famille dans la police, l’armée, la sécurité voire la justice sont mis à contribution pour traquer le média ou le journaliste âindésirable’. Ã défaut de mettre la main sur le journaliste, on a pris l’habitude de prendre en otage l’éditeur, d’autres journalistes voire des visiteurs trouvés à la rédaction ou des membres de leur famille trouvés à la maison ».
JED estime que l’une des principales raisons à l’origine des entraves imposées aux libertés se trouve dans la guerre qui fait rage dans le nord-est du pays. Le rapport soutient que les auteurs des violations de la liberté de la presse en République démocratique du Congo invoquent la guerre qui y sévit pour justifier leurs actes, et portent des accusations du genre « intelligence avec l’ennemi », « découragement de la population ou des combattants », « divulgation de secret d’Ãtat ou secret défense en temps de guerre ». Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec D. M’Baya Tshimanga, président, ou Mwamba wa ba Mulamba, secrétaire général, Journaliste en Danger (JED), 73, avenue Maringa, Kinshasa/Kasa-Vubu, République démocratique du Congo, téléphone/télécopieur : +243 12 61576, courrier électronique : jedkin@ic.cd. »>mailto:jedkin@ic.cd »>jedkin@ic.cd.