Au Paraguay, la nouvelle Loi sur la « transparence administrative » menace lâaccès à lâinformation sur les établissements publics, affirment le Syndicat des journalistes du Paraguay (SPP) et la Société interaméricaine de la presse (SIP). La Loi no 1 728 sur la transparence administrative a été ratifiée le 16 juillet par le président Luis González Macchi. Selon […]
Au Paraguay, la nouvelle Loi sur la « transparence administrative » menace lâaccès à lâinformation sur les établissements publics, affirment le Syndicat des journalistes du Paraguay (SPP) et la Société interaméricaine de la presse (SIP). La Loi no 1 728 sur la transparence administrative a été ratifiée le 16 juillet par le président Luis González Macchi. Selon la SIP, la loi renferme des dispositions qui restreignent lâaccès aux renseignements officiels, y compris ceux qui ont trait à la conduite et aux avoirs des fonctionnaires, les enquêtes sur les allégations de corruption et lâattribution des contrats du marché public. Le SPP soutient pour sa part que la nouvelle mesure « nuit gravement à la possibilité de savoir ce qui se passe dans lâadministration publique, et impose indirectement un bâillon aux journalistes, aux journalistes dâenquête surtout, parce quâelle donne aux fonctionnaires un prétexte juridique pour refuser de fournir des documents sur leur gestion des affaires, ou pour en retarder la divulgation ». Devant la Commission interaméricaine des droits de lâhomme (IACHR) et le Rapporteur spécial de lâOrganisation des Ãtats américains (OEA) sur la liberté dâexpression, le SPP a fait part de ses préoccupations au sujet de la Loi sur la « transparence administrative »
La SIP a également sujet de sâinquiéter de la loi no 1 682, qui réglemente « lâinformation de nature privée », adoptée il y a six mois au Paraguay et entrée en vigueur la semaine dernière. Selon la SIP, la mesure « équivaut à une protection déclarée des fonctionnaires, des politiciens et des législateurs, de façon à empêcher toute enquête sur lâorigine de leur richesse et des actes présumés de corruption ». Pour plus de renseignements, consulter ifex.org et www.sipiapa.org.