Une nouvelle loi, aux termes de laquelle les journalistes sont tenus dâobtenir une licence de pratique, doit être abolie parce quâelle élimine le droit constitutionnel à la liberté de penser, dit la Société interaméricaine de la presse (SIP). La Loi sur la licence obligatoire, que le Congrès guatémaltèque a adoptée à la majorité le 30 […]
Une nouvelle loi, aux termes de laquelle les journalistes sont tenus dâobtenir une licence de pratique, doit être abolie parce quâelle élimine le droit constitutionnel à la liberté de penser, dit la Société interaméricaine de la presse (SIP). La Loi sur la licence obligatoire, que le Congrès guatémaltèque a adoptée à la majorité le 30 novembre, supprime lâarticle 35 de la Constitution qui dispose que le droit à la liberté de penser par lâentremise de médias âne peut être restreint ni par une loi ni par une quelconque réglementation gouvernementaleâ.
La SIP fait valoir que lâobligation pour les journalistes de se procurer une licence de pratique va à lâencontre du Principe 8 de la Déclaration de Chapultepec, dont le Guatemala est signataire. âLe Principe 8 établit que lâappartenance à une association corporative doit être strictement volontaire.â
La SIP dit également que la nouvelle loi contrevient à un avis consultatif de 1985 de la Commission interaméricaine des droits de lâhomme (IACHR), selon lequel lâobligation imposée aux journalistes dâobtenir une licence de pratique était incompatible avec la liberté dâexpression telle quâelle est énoncée à lâarticle 13 de la Convention américaine relative aux droits de lâhomme. La loi contrevient à la liberté des journalistes âde chercher, de recevoir et de transmettre des informations et des idées de toutes sortesâ, dit la SIP. Pour plus de précisions, voir à www.sipiapa.org.