Le Panama vient d’adopter une nouvelle loi qui donne aux citoyens libre accès aux dossiers publics et qui pénalise les responsables gouvernementaux s’ils n’obtempèrent pas aux demandes, rapporte la Société interaméricaine de la presse (SIP). Promulguée le 22 janvier, la loi dispose que Atout particulier ou toute personne morale a le droit de demander des […]
Le Panama vient d’adopter une nouvelle loi qui donne aux citoyens libre accès aux dossiers publics et qui pénalise les responsables gouvernementaux s’ils n’obtempèrent pas aux demandes, rapporte la Société interaméricaine de la presse (SIP). Promulguée le 22 janvier, la loi dispose que Atout particulier ou toute personne morale a le droit de demander des renseignements aux instances gouvernementales »; elle stipule en outre que le fonctionnaire qui ne fournit pas le renseignement demandé dans les trente jours est passible d’amende ou de congédiement.
La SIP note cependant que la loi ne donne pas accès public aux renseignements qui intéressent la sécurité nationale et les cas où le Bureau du procureur général fait enquête. La SIP prévient que les restrictions Apourraient devenir la règle plutôt que l’exception » et affirme qu’Ail vaut toujours mieux n’avoir pas de lois ni de règlements », étant donné que les lois sur la presse Asont toujours manipulées pour limiter la liberté de la presse ».
Le « New York Times » rapportait en octobre 2001 que « les lois draconiennes sur la presse » héritées de la dictature militaire qui a pris fin en 1989 continuent de faire planer sur les journalistes panaméens une menace redoutable. Le pays compte le nombre le plus élevé de poursuites en diffamation contre des journalistes, dont plus de 70 cas sont devant les tribunaux, dit le « Times ». La diffamation demeure un délit criminel et les représentants du gouvernement invoquent invariablement une loi qui protège expressément leur honneur, poursuit le reportage.
Dans une entrevue accordée dans le « New York Times », le Rapporteur spécial de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (IACHR) sur la liberté d’expression affirme qu’Aon harcèle constamment certains journaux. [Et le Panama] est le pays où [la Commission] reçoit le plus de plaintes concernant des poursuites pénales contre les journalistes ».
Pour plus de renseignements, voir à www.sipiapa.org.