Une vague récente dâagressions extrêmement violentes contre les journalistes bengalis continue de faire rage, entraînant la mort dâun journaliste et lâamputation de la jambe dâun autre, rapportent les groupes Media Watch (MW) et Reporters sans frontières (RSF). Nahar Ali, correspondant du journal en langue bengali « Anirban » de Khulna (sud-est du pays) est mort à lâhôpital […]
Une vague récente dâagressions extrêmement violentes contre les journalistes bengalis continue de faire rage, entraînant la mort dâun journaliste et lâamputation de la jambe dâun autre, rapportent les groupes Media Watch (MW) et Reporters sans frontières (RSF).
Nahar Ali, correspondant du journal en langue bengali « Anirban » de Khulna (sud-est du pays) est mort à lâhôpital le 23 avril, rapporte RSF. Selon la police et sa famille, le journaliste a été kidnappé le 18 avril dans son village de Dumuria. Le journaliste a été retrouvé sans connaissance près de son village deux jours plus tard. Selon les médecins, il est mort dâun traumatisme crânien et dâune hémorragie interne. Ses agresseurs lui ont brisé les bras et les jambes avant de lâabandonner. La police accuse un groupe dâextrême gauche, le « Parti communiste Biplobi », dâêtre à lâorigine de cet assassinat. Selon RSF, des membres de ce mouvement prennent fréquemment pour cible les représentants de lâÃtat et les journalistes qui dénoncent leurs activités. Le 15 janvier 2000, le groupe avait assassiné Mir Illias Hossain, directeur dâun quotidien local et chef du parti de gauche Sramajibi Mukti Andolon [voir le « Communiqué » 9-03 de lâIFEX]. »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?category=1%20Nouvelles%20R%E9gionales&volume=9&issue_no=3%26amp;lng=francais#1477″>9-03 de lâIFEX].
Entre-temps, Prabir Shikder, correspondant du journal « Dainik Janakantha » dans le district de Faridpur a été blessé gravement par balles le 20 avril. Selon les rapports de MW, les agresseurs ont attaqué le journaliste alors quâil se déplaçait en motocyclette. Ils ont lancé des cocktails Molotov dans sa direction, ont tiré sur lui à bout portant à trois reprises et lâont frappé à coups de machette. Deux jours plus tard, les médecins ont dû lâamputer de la jambe gauche, ajoute RSF. Lâagression pourrait être une vengeance exercée à la suite dâune série dâarticles publiés par Shikder sur les criminels de la guerre dâindépendance de 1971, dit MW.
Depuis le début de lâannée 2001, RSF a recensé trente-quatre cas dâagressions contre des professionnels de la presse, en moins de quatre mois. La violence coïncide avec la proximité des élections, prévues en juin. [Voir le « Communiqué » 10-13 de lâIFEX.] »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?category=1%20Nouvelles%20R%E9gionales&volume=10&issue_no=13%26amp;lng=francais#2968″>10-13 de lâIFEX.]