La section africaine de l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC Afrique) se joint à l’Institut Panos d’Afrique de l’Ouest et à l’Institute for Media and Society (IMS) pour demander au gouvernement nigérien d’adopter la Charte africaine sur la radiodiffusion. La semaine dernière, les groupes ont lancé en effet une initiative appelée « La Construction de […]
La section africaine de l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC Afrique) se joint à l’Institut Panos d’Afrique de l’Ouest et à l’Institute for Media and Society (IMS) pour demander au gouvernement nigérien d’adopter la Charte africaine sur la radiodiffusion.
La semaine dernière, les groupes ont lancé en effet une initiative appelée « La Construction de la radiodiffusion communautaire au Nigéria », qui vise à exercer des pressions sur le gouvernement nigérien afin de renforcer la radio communautaire dans le pays et d’assurer la diversité des médias.
Selon eux, la Charte africaine sur la radiodiffusion (http://www.africafilmtv.com/pages/charterl.htm), que l’Union africaine a entérinée en juillet dernier, servira utilement de feuille de route pour une réforme. Elle propose une structure en trois volets comprenant le secteur de la radio d’État, le secteur de la radio privée et un secteur de la radio communautaire.
Selon l’AMARC Afrique, le gouvernement nigérien devrait aussi mettre en oeuvre des réformes législatives pour reconnaître le rôle de la radio communautaire et assurer des services d’immatriculation. Les radiodiffuseurs communautaires devraient avoir un égal accès à l’attribution des fréquences radio dans le cadre d’un processus ouvert et transparent auquel participeraient tous les radiodiffuseurs, dit le groupe. « Il est essentiel pour le développement d’un régime de radio redoutable d’avoir un mode équitable d’attribution des fréquences radio. »
Pour plus de renseignements, communiquer avec :
– AMARC Afrique : comofficer@global.co.za
– Panos : radio@panos-ao.org
– IMS : mediainnigeria@yahoo.com