La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et Reporters sans frontières (RSF) prient les autorités yéménites de laisser tomber les accusations contre le journaliste Saïd Thabet Saïd, arrêté le 5 mars à Sanaa. Thanet Saïd est accusé de « propagation de fausse nouvelle préjudiciable à l’intérêt public et à la sécurité ». Selon la FIJ, l’action […]
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et Reporters sans frontières (RSF) prient les autorités yéménites de laisser tomber les accusations contre le journaliste Saïd Thabet Saïd, arrêté le 5 mars à Sanaa. Thanet Saïd est accusé de « propagation de fausse nouvelle préjudiciable à l’intérêt public et à la sécurité ». Selon la FIJ, l’action s’inscrit dans un processus d’intimidation des journalistes yéménites.
« Nous sommes épouvantés à quel point les forces de sécurité yéménites font peu de cas de la liberté de la presse et des droits fondamentaux de la personne », dit la FIJ. L’arrestation de Thabet Saïd suit de près un reportage selon lequel Ahmed Ali Abdullah, fils aîné du président Ali Abdullah Saleh, avait survécu à une tentative d’assassinat. Le reportage, que des sources gouvernementales ont rapidement démenti, a été publié notamment par l’agence de nouvelles de Thabet Saïd, al-Qods Press, basée à Londres.
Thabet Saïd doit comparaître le 10 mars. Il risque un an de prison et une amende d’environ 100 $ US, dit RSF, qui ajoute que « l’arrestation d’un journaliste et sa détention pendant près de 72 heures, comme s’il s’agissait d’un criminel, sont des violations graves et inadmissibles de la liberté de la presse ». RSF demande que l’on assure aux professionnels des médias que ces actions vont cesser, et que les lois du pays sur la presse seront modifiées.
Pour plus de renseignements, consulter :
– FIJ : http://www.ifj.org