Tandis que le pays entame son troisième mois sous le régime de l’etat d’urgence, le gouvernement népalais continue d’étouffer les tentatives des journalistes et des groupes de défense des droits de la personne pour surveiller la situation sur le terrain. Selon le « Center for Human Rights and Democratic Studies » (Centre d’etudes sur les droits de […]
Tandis que le pays entame son troisième mois sous le régime de l’etat d’urgence, le gouvernement népalais continue d’étouffer les tentatives des journalistes et des groupes de défense des droits de la personne pour surveiller la situation sur le terrain. Selon le « Center for Human Rights and Democratic Studies » (Centre d’etudes sur les droits de la personne et la démocratie, CEHURDES), en effet, un certain nombre de rapports ont fait leur apparition, qui signalent l’assassinat de plus d’une douzaine de civils à Dang, Rolpha et dans d’autres régions, mais le CEHURDES fait remarquer qu’il est interdit aux médias de se rendre dans ces régions. Le CEHURDES s’inquiète du « possible abus d’autorité dont pourrait faire preuve le personnel de sécurité. »
Depuis la proclamation de l’état d’urgence le 26 novembre 2001, dit le CEHURDES, les forces policières ont interrogé, harcelé ou arrêté plus de 48 journalistes. En vertu de l’état d’urgence, presque tous les droits constitutionnels sont suspendus, y compris la liberté d’expression et celle de la presse. [Voir le « Communiqué » 10-48 de l’IFEX.] »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=3855″>10-48 de l’IFEX.]
Entre-temps, Reporters sans frontières (RSF) presse le gouvernement de répondre aux demandes des avocats népalais, qui exigent la comparution des vingt-quatre journalistes actuellement incarcérés. Certains de ces journalistes travaillent pour des publications qui ont des liens étroits avec les rebelles maoïstes déclarés hors la loi, notamment le quotidien « Janadisha » et l’hebdomadaire « Janadesh. » Tout en ne prenant pas position sur les idées et les organisations que soutiennent certains journalistes, RSF affirme que le rejet des exigences des avocats par le gouvernement demeure préoccupant. Pour de plus amples renseignements, voir à www.cehurdes.org.np> et www.rsf.fr.