Plus de deux ans après le meurtre du journaliste colombien Jaime Garzon, le gouvernement a pris la décision de porter des accusations contre le chef des paramilitaires, Carlos Castaño, et deux autres présumés assassins. Le Bureau du procureur général (BPG) estime avoir trouvé suffisamment de preuves pour faire condamner Castaño, Juan Pablo Ortiz Agudelo et […]
Plus de deux ans après le meurtre du journaliste colombien Jaime Garzon, le gouvernement a pris la décision de porter des accusations contre le chef des paramilitaires, Carlos Castaño, et deux autres présumés assassins. Le Bureau du procureur général (BPG) estime avoir trouvé suffisamment de preuves pour faire condamner Castaño, Juan Pablo Ortiz Agudelo et Edilberto Antonio Sierra Ayala, quoiquâil ajoute continuer dâenquêter sur dâautres pistes selon lâévolution de lâaffaire, rapporte lâInstitut pour la presse et la société (Instituto Prensa y Sociedad, IPYS).
Castaño est le chef des Autodéfenses unies de Colombie (Autodefensas Unidas de Colombia, AUC); les forces placées sous son commandement ont assassiné au moins quatre journalistes depuis 1999, affirme le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Ortiz Agudelo et Sierra Ayala seraient liés au groupe âLa Terrazaâ, qui revendique le meurtre de Garzon en août 1999 sur les ordres de Castaño. La déclaration du BPG qui réaffirme son intention de poursuivre les nouvelles pistes revêt une certaine importance parce quâelle indique que le Bureau du procureur général tient toujours compte des éléments de preuve qui donnent à penser que lâarmée colombienne serait elle aussi impliquée dans lâassassinat de Garzon, dit lâIPYS.
En décembre dernier, lâenquête de la Société interaméricaine de la presse (SIP) avait découvert que le BPG avait rejeté un témoignage qui établissait un lien avec les forces armées et nâavait tenu compte que des preuves contre Castaño. [Voir le âCommuniquéâ 8-31 de l%26#8217;IFEX.] « >http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=952 »>âCommuniquéâ 8-31 de lâIFEX.]
Pour lire le rapport de la SIP, voir à www.impunidad.com. « >http://www.impunidad.com »>www.impunidad.com.
Pour plus de renseignements, voir à www.ipyspe.org.pe, www.cpj.org et www.sipiapa.org.