Même si la Chine est lâun des marchés du monde où la croissance de lâInternet est la plus rapide, le gouvernement chinois demeure déterminé à contrôler cette nouvelle technologie de communication. Câest ce que rapporte le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) dans un rapport spécial sur la lutte pour lâInternet en Chine, intitulé […]
Même si la Chine est lâun des marchés du monde où la croissance de lâInternet est la plus rapide, le gouvernement chinois demeure déterminé à contrôler cette nouvelle technologie de communication. Câest ce que rapporte le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) dans un rapport spécial sur la lutte pour lâInternet en Chine, intitulé « The Great Firewall » [La Grande Muraille protectrice]. Le CPJ constate que les « preuves abondent, qui montrent que les étudiants, les entrepreneurs et même les employés de lâÃtat utilisent lâInternet aussi librement quâil est possible de le faire ». Les dirigeants chinois, par ailleurs, se montrent ambivalents : « ils veulent les avantages économiques du commerce électronique, mais ils craignent les conséquences politiques dâune économie de lâinformation ouverte ».
Depuis deux ans, indique le CPJ, la Chine traite durement ceux quâelle accuse de « crimes dâinternet », câest-à -dire qui utilisent lâInternet pour répandre des informations jugées nuisibles à lâÃtat. En juin dernier, la police de Chengdu a arrêté Huang Qi, fondateur du premier site web chinois consacré aux droits de la personne, (www.6-4tianwang.com), et lâa accusé de vouloir « renverser le pouvoir dâÃtat ». Huang compte parmi les sept personnes arrêtées depuis 1998 pour « crimes dâInternet » en Chine, et dâautres pourraient lâêtre tandis que le gouvernement sâapprête à réglementer lâInternet et à le contrôler plus systématiquement. Le 6 novembre dernier, le gouvernement chinois a adopté une nouvelle réglementation pour contrôler le contenu des sites chinois dâinformations et des salons de bavardage. [Voir les « Communiqués » 9-45 et 9-32 de lâIFEX.] »>www.6-4tianwang.com »>www.6-4tianwang.com), et lâa accusé de vouloir « renverser le pouvoir dâÃtat ». Huang compte parmi les sept personnes arrêtées depuis 1998 pour « crimes dâInternet » en Chine, et dâautres pourraient lâêtre tandis que le gouvernement sâapprête à réglementer lâInternet et à le contrôler plus systématiquement. Le 6 novembre dernier, le gouvernement chinois a adopté une nouvelle réglementation pour contrôler le contenu des sites chinois dâinformations et des salons de bavardage. [Voir les « Communiqués » 9-45 et 9-32 de lâIFEX.]
Malgré ces tentatives, le rapport du CPJ indique que la mise en Åuvre réelle des mesures de contrôle du gouvernement est sporadique et désorganisée. Un grand nombre de sites dissidents sont bloqués, mais pas tous. Par exemple, le site de « Human Rights in China », un groupe dissident qui travaille à partir des Ãtats-Unis, est toujours accessible, mais celui de Human Rights Watch (http://www.hrw.org) est bloqué et rendu inaccessible aux internautes chinois. « La nouvelle réglementation, dit le rapport, transforme automatiquement en espions du gouvernement les fournisseurs de contenu et dâaccès à lâInternet. » mais les citoyens qui ne tiennent pas compte de la réglementation font preuve dâinventivité et trouvent moyen dâaccéder aux sites bloqués. Le CPJ affiche sur son site web la version intégrale du rapport et présente des renseignements supplémentaires sur la liberté de la presse en Chine, à http://www.cpj.org. »>http://www.hrw.org »>http://www.hrw.org) est bloqué et rendu inaccessible aux internautes chinois. « La nouvelle réglementation, dit le rapport, transforme automatiquement en espions du gouvernement les fournisseurs de contenu et dâaccès à lâInternet. » mais les citoyens qui ne tiennent pas compte de la réglementation font preuve dâinventivité et trouvent moyen dâaccéder aux sites bloqués. Le CPJ affiche sur son site web la version intégrale du rapport et présente des renseignements supplémentaires sur la liberté de la presse en Chine, %26#224; http://www.cpj.org.