Au Sri Lanka, les médias dâÃtat se livrent à une campagne de dénigrement contre le groupe « Free Media Movement » (Mouvement des médias libres, FMM) et tentent, dit le FMM, de supprimer les nouvelles sur le congrès annuel de lâInstitut international de la presse (IIP). Le président de la société du journal Lake House, qui appartient […]
Au Sri Lanka, les médias dâÃtat se livrent à une campagne de dénigrement contre le groupe « Free Media Movement » (Mouvement des médias libres, FMM) et tentent, dit le FMM, de supprimer les nouvelles sur le congrès annuel de lâInstitut international de la presse (IIP). Le président de la société du journal Lake House, qui appartient à lâÃtat, a assisté aux délibérations de lâIIP, qui se sont déroulées du 26 au 29 janvier à New Delhi, en Inde. Pourtant, les médias dâÃtat nâont pas rapporté que lâIIP a décidé de maintenir le Sri Lanka sur sa liste de surveillance pendant encore six mois, dit le FMM [voir le « Communiqué » 10-05 de lâIFEX]. Au lieu de cela, poursuit le FMM, les médias dâÃtat ont répandu des nouvelles trompeuses sur sa participation au congrès et ont rapporté, erronément, que le président de la société du Lake House avait fait échouer des tentatives pour dénigrer le Sri Lanka pendant les séances. Le groupe pense que la désinformation entourant les délibérations du congrès de lâIIP et les attaques contre le FMM constituent « un autre exemple de la campagne de diffamation que mène lâÃtat contre les médias du Sri Lanka ». »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?category=3%20Autres%20nouvelles%20de%20la%20communaut%E9%20de%20l%27IFEX&volume=10&issue_no=5%26amp;lng=francais#2777″>10-05 de lâIFEX]. Au lieu de cela, poursuit le FMM, les médias dâÃtat ont répandu des nouvelles trompeuses sur sa participation au congrès et ont rapporté, erronément, que le président de la société du Lake House avait fait échouer des tentatives pour dénigrer le Sri Lanka pendant les séances. Le groupe pense que la désinformation entourant les délibérations du congrès de lâIIP et les attaques contre le FMM constituent « un autre exemple de la campagne de diffamation que mène lâÃtat contre les médias du Sri Lanka ».
Le 21 février, le FMM a dénoncé le gouvernement, qui a recours à la violence pour limiter la liberté dâexpression. Dans un incident particulier, ce sont des brutes qui ont été lâchées sur des étudiants dâuniversité qui protestaient contre le projet du gouvernement de mettre fin à la gratuité scolaire. Dans un autre incident, câest le domicile dâun dirigeant de lâopposition, Chandra Hettiarachchi, qui sâétait moqué du président Kumaratunga récemment pendant une manifestation de protestation, qui a été la cible dâun attentat à la bombe. Le FMM dit avoir des raisons de croire que lâattentat est lâÅuvre de la Division de la Sécurité présidentielle. Selon le FMM, de telles gestes « sont un indice clair que le gouvernement entend ne tolérer aucune critique de ses actions ».