La violence de l’État contre les manifestants non violents et les menaces judiciaires que font peser les sociétés commerciales pour faire fermer les sites web critiques sont de plus en plus fréquentes en Afrique du Sud, dit le Freedom of Expression Institute (FXI) dans son plus récent rapport. Passant en revue la situation de la […]
La violence de l’État contre les manifestants non violents et les menaces judiciaires que font peser les sociétés commerciales pour faire fermer les sites web critiques sont de plus en plus fréquentes en Afrique du Sud, dit le Freedom of Expression Institute (FXI) dans son plus récent rapport.
Passant en revue la situation de la libre expression au cours des six mois écoulés depuis avril 2004, le FXI constate une « tendance troublante », où les autorités recourent à des tactiques violentes pour étouffer les manifestations non violentes.
Dans un cas, la police a « arrêté avec violence » 60 membres du Mouvement des paysans sans terre (Landless People’s Movement) qui avaient prévu de participer à une manifestation le 14 avril, jour des élections nationales. Quatre manifestants disent avoir été torturés par des membres de l’unité des Services de renseignements sur la criminalité.
Dans une autre affaire évoquée par le FXI, la police a abattu en août un élève d’une école secondaire, Teboho Mkhonza, pendant une manifestation non violente dans la ville de Harrismith. Les manifestants protestaient contre l’absence de services de base offerts par le gouvernement local.
Par ailleurs, le FXI dit que les sociétés commerciales sud-africaines menacent de plus en plus d’entamer des poursuites judiciaires contre les sites web qui raillent leurs activités, sous prétexte de violation de leurs marques de commerce.
Une importante société de télécommunications, Telkom, a menacé de poursuivre les propriétaires d’un site web qui parodiait le nom et le logo de l’entreprise. Le site web l’appelait « Hellkom » [littéralement : « société d’enfer »].
Lire le rapport intégral à : http://fxi.org.za/