Les victimes de la censure en Afrique du Sud, en particulier les pauvres, vont maintenant bénéficier d’un meilleur accès au système judiciaire, grâce à un nouveau bureau d’aide juridique que le Freedom of Expression Institute (FXI) vient d’ouvrir. Le FXI a récemment été enregistré comme bureau juridique, ce qui lui permet de fournir gratuitement des […]
Les victimes de la censure en Afrique du Sud, en particulier les pauvres, vont maintenant bénéficier d’un meilleur accès au système judiciaire, grâce à un nouveau bureau d’aide juridique que le Freedom of Expression Institute (FXI) vient d’ouvrir.
Le FXI a récemment été enregistré comme bureau juridique, ce qui lui permet de fournir gratuitement des services juridiques aux gens dont les droits à la liberté d’expression sont bafoués. Ce bureau d’aide juridique est le premier du genre en Afrique du Sud et se concentre sur les violations dans les communautés pauvres et sur les affaires qui constituent des précédents en matière de liberté d’expression. Il est financé par la Foundation for Human Rights.
Le bureau offrira gratuitement des conseils juridiques au public, en particulier aux communautés pauvres, sur les questions d’interdictions et de bâillon, de diffamation, de la protection des sources des journalistes, de l’interdiction des marches, du discours haineux, et d’autres violations. Il offrira également de la formation aux étudiants, aux jeunes avocats et aux techniciens juridiques communautaires, ainsi qu’un soutien stratégique à la libre expression et au travail en faveur de l’accès à l’information en Afrique australe.
L’ouverture de ce bureau survient dans une atmosphère de menaces croissantes pour la liberté des médias en Afrique du Sud, dit le FXI. En particulier, les autorités imposent de plus en plus des restrictions aux protestations et aux marches publiques, souvent la seule forme de libre expression qui reste aux communautés pauvres.
Consulter les sites suivants :
– FXI : http://www.fxi.org.za/Main%20Pages/legalunit.html