Le groupe ARTICLE 19 rapporte que le journaliste camerounais et défenseur des droits de la personne Albert Mukong, qui avait porté sa cause devant le Comité des droits de lâhomme des Nations Unies, a reçu du gouvernement camerounais la somme de 137 000 $ US en réparation des violences subies. Le Comité des droits de […]
Le groupe ARTICLE 19 rapporte que le journaliste camerounais et défenseur des droits de la personne Albert Mukong, qui avait porté sa cause devant le Comité des droits de lâhomme des Nations Unies, a reçu du gouvernement camerounais la somme de 137 000 $ US en réparation des violences subies. Le Comité des droits de lâhomme des Nations Unies avait constaté en 1994 que les droits du journaliste à la liberté et à la sécurité de la personne et à la liberté dâexpression avaient été violés et recommandait en conséquence le versement dâune compensation. ARTICLE 19, qui avait agi à titre de conseiller juridique de Mukong, félicite le gouvernement de dédommager le journaliste et de « réaffirmer le principe selon lequel les gouvernements sont responsables des violations des droits de la personne commises antérieurement par lâÃtat ».
Journaliste, écrivain et adversaire de longue date du régime de parti unique en place au Cameroun, souligne ARTICLE 19, Mukong a été arrêté sans mandat et détenu en 1988 et 1990. Son livre « Prisoner Without a Crime » [Prisonnier sans crime], avait été interdit. Le Comité des droits de lâhomme des Nations Unies avait noté en 1994 que pendant sa détention, Mukong avait été « choisi pour subir un traitement exceptionnellement pénible et dégradant », en étant notamment détenu au secret, menacé de torture et intimidé, privé de nourriture et enfermé dans sa cellule pendant plusieurs jours dâaffilée. Pour plus de renseignements, consulter www.article19.org. »>http://www.article19.org »>www.article19.org.