Pour marquer le âdébut dâune nouvelle phase dans la liberté dâexpression et la liberté de la presseâ en Azerbaïdjan, cinq organisations de journalistes, dont le Syndicat des journalistes dâAzerbaïdjan (JuHI), ont constitué une confédération qui vise à renforcer la coopération entre les journalistes actifs, à coordonner les capacités de recherche et à améliorer les liens […]
Pour marquer le âdébut dâune nouvelle phase dans la liberté dâexpression et la liberté de la presseâ en Azerbaïdjan, cinq organisations de journalistes, dont le Syndicat des journalistes dâAzerbaïdjan (JuHI), ont constitué une confédération qui vise à renforcer la coopération entre les journalistes actifs, à coordonner les capacités de recherche et à améliorer les liens avec les organisations internationales. La Confédération des journalistes dâAzerbaïdjan (AJK) a publié le 15 janvier une déclaration dans laquelle elle affirme que sa fondation résulte du besoin de âlibérer la presse de la politisation et du chantageâ. La déclaration soulignait également la nécessité de âcoordonner les activités des groupes de défense de la liberté dâexpression et de la liberté de la presseâ dans le pays. Le président du JuHI, Azer Hasret, a été nommé secrétaire général de lâAJK.
LâAJK se compose du JuHI, de lâUnion des journalistes dâAzerbaïdjan, de la Ligue des journalistes démocratiques, de lâUnion des journalistes Azaz Soz et du Fonds International de la presse eurasienne.
La formation de la confédération arrive au moment où lâAssemblée nationale de lâAzerbaïdjan commence à étudier un avant-projet de loi modifiant la loi nationale sur les médias. Pour le JuHI, ces modifications retireraient certains des règlements qui restreignent la liberté de la presse. Les modifications comprennent lâélimination du pouvoir exécutif qui permet aux responsables du gouvernement dâinterdire les activités des médias, et lâannulation du système actuel dâenregistrement des médias.
En vertu de ces modifications, les médias ne pourraient être fermés ou suspendus que par la volonté des propriétaires ou par une décision du tribunal. Nâimporte qui ou nâimporte quelle organisation pourrait aussi être autorisé à publier un journal à condition dâen informer les autorités une semaine à lâavance. En outre, dit le JuHI, les journalistes ne pourraient être contraints de divulguer leurs sources que si les cas mettent en cause la protection de la santé publique, la prévention de crimes graves ou la défense de personnes accusées de crimes graves. Pour plus de renseignements, voir à www.juhiaz.org, ou, par courriel, %26#224; juhi@juhiaz.org.