Le Kazakhstan et le Turkménistan sont convenus d’un échange de médias qui pourrait inciter les autorités turkmènes à relâcher les contrôles sur les médias, selon ce que rapporte « News Briefing (NB) Central Asia », à titre de service de l’Institute for War and Peace Reporting (IWPR). Les présidents kazakh et turkmène ont accepté le […]
Le Kazakhstan et le Turkménistan sont convenus d’un échange de médias qui pourrait inciter les autorités turkmènes à relâcher les contrôles sur les médias, selon ce que rapporte « News Briefing (NB) Central Asia », à titre de service de l’Institute for War and Peace Reporting (IWPR).
Les présidents kazakh et turkmène ont accepté le 28 mai d’accroître la disponibilité des émissions de télévision et de distribuer des journaux dans chacun des deux pays afin de préserver leur « espace culturel, éducatif et d’information commun ».
Selon NBCentralAsia, les médias du Turkménistan sont contrôlés de façon tellement étroite que la population du Kazakhstan aura peu de chance d’apprendre grand chose sur ce qui se passe vraiment. Tous les médias du Turkménistan appartiennent à l’État, et les chaînes de radio et de télévision ne diffusent qu’en langue turkmène. Il est illégal de s’abonner à des revues et à des journaux étrangers ou d’en importer, et les journalistes locaux qui coopèrent avec des médias étrangers sont persécutés.
Les médias du Kazakhstan, en comparaison, sont pour la plupart répartis entre de grandes entreprises commerciales représentant d’influents groupes politiques et d’affaires qui dictent la position de la rédaction.
L’échange pourrait s’avérer inégal, dit NBCentralAsia – les médias kazakhs pourraient être censurés par les autorités turkmènes, tandis que l’information plus objective venant du Kazakhstan pourrait desserrer la poigne de fer des autorités turkmènes.
Consulter :
– NBCentralAsia sur IWPR : http://www.iwpr.net/?p=bkz&s=b&o=336080&apc_state=henh
(12 juin 2007)