Selon la Pacific Islands News Association [Association des médias des Ãles du Pacifique] (PINA), le nouveau premier ministre des Ãles Fidji, Mahendra Chaudhry, a promis le 21 mai de n’adopter aucune loi contre les médias ni de leur imposer de permis. Le « Fiji Times » rapporte cependant que Chaudhry avait accusé les médias de parti pris […]
Selon la Pacific Islands News Association [Association des médias des Ãles du Pacifique] (PINA), le nouveau premier ministre des Ãles Fidji, Mahendra Chaudhry, a promis le 21 mai de n’adopter aucune loi contre les médias ni de leur imposer de permis. Le « Fiji Times » rapporte cependant que Chaudhry avait accusé les médias de parti pris pendant la campagne électorale et avait prétendu qu’ils devaient apprendre à vivre. Le premier ministre avait déclaré en effet : « je pense que les médias devraient être équitables. Nous n’adopterons aucune loi, ni n’imposerons aucun permis, mais j’espère qu’il y aura de la formation dans les entreprises de presse. » Chaudhry a ajouté qu’en période d’élection, les médias ont des responsabilités envers la population, et pas seulement envers leurs actionnaires, et que le nouveau gouvernement examinerait le meilleur moyen de céder les 44 pour 100 d’actions que détient le gouvernement dans le deuxième quotidien du pays, le « Daily Post ». Comme le fait remarquer la PINA, « le gouvernement précédent, dominé par les Fidjiens autochtones, a provoqué une controverse lorsqu’il a acheté ces actions et est ainsi devenu le principal actionnaire du âDaily Post’ trois mois avant l’élection générale ». Chaudhry a déclaré qu’il n’appartenait pas au gouvernement de diriger un journal.
Chaudhry, premier Premier ministre d’origine indienne, a remporté les premières élections tenues sous une nouvelle Constitution élaborée pour donner un Parlement et un Cabinet multiraciaux. Selon la PINA, « [Chaudhry] s’est plaint, pendant la campagne électorale, de ce que certaines entreprises de presse affichaient un parti pris contre son âFifi Labour Party’ [travailliste]. Il a prétendu à l’existence d’un âcomplot des médias’ pour empêcher son parti de gagner. » Les médias ont démenti cette accusation, surtout le « Fiji Times », le quotidien au plus fort tirage, qui publie un hebdomadaire en langue fidjienne et un autre en hindi. Le journal constate que « les politiciens de toutes les tendances ont prétendu que les médias leur étaient hostiles et favorisaient leurs adversaires. »