Le nouveau gouvernement de l’Inde, dirigé par le premier ministre Manmohan Singh, a promis de donner suite à ses engagements électoraux d’abroger la Loi controversée sur la prévention du terrorisme (Prevention of Terrorism Act, POTA), d’après ce que rapportent Human Rights Watch et la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Promulguée peu après les attentats du […]
Le nouveau gouvernement de l’Inde, dirigé par le premier ministre Manmohan Singh, a promis de donner suite à ses engagements électoraux d’abroger la Loi controversée sur la prévention du terrorisme (Prevention of Terrorism Act, POTA), d’après ce que rapportent Human Rights Watch et la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Promulguée peu après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, la POTA a fait l’objet de critiques parce qu’elle sape la liberté de la presse.
La FIJ soutient qu’elle renferme des dispositions qui ont de graves implications pour la protection des sources des journalistes, qui peuvent être pénalisés s’ils refusent de transmettre à la police les renseignements qu’ils détiennent sur des terroristes avérés ou sur des suspects. Aux termes de la POTA, les personnes soupçonnées de terrorisme peuvent être détenues jusqu’à 180 jours sans accusations.
Le gouvernement a mis sur pied un comité chargé de revoir toutes les affaires entamées en vertu de la POTA et devrait mettre un an pour terminer la révision.
Consulter les sites suivants :
– Human Rights Watch :
http://www.hrw.org/english/docs/2004/09/22/india9370.htm
– FIJ : http://www.ifj.org/default.asp?Index=2701&Language=EN
– BBC : http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/south_asia/3666716.stm
– Texte de la Loi sur la prévention du terrorisme (POTA) :
http://www.satp.org/satporgtp/countries/india/document/actandordinances/POTA.htm