D'après Human Rights Watch, le gouvernement de Robert Mugabe doit réaffirmer les dispositions des droits dans la nouvelle constitution, garantir la justice pour les violations passées, et défendre les droits des militants à s'organiser et à travailler librement.
Le nouveau gouvernement du Zimbabwe devrait prendre des mesures concrètes pour garantir que ce pays respecte ses obligations relatives aux droits humains, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui dans une lettre adressée au président Robert Mugabe. Mugabe a prêté serment le 22 août, à l’issue d’une élection contestée dans laquelle son Front patriotique Union nationale africaine du Zimbabwe (ZANU–PF) a recueilli plus de deux tiers des voix.
Human Rights Watch a identifié dans sa lettre les priorités clés relatives aux droits humains pour le Zimbabwe. Il s’agit notamment de la nécessité de réaffirmer les dispositions des droits dans la nouvelle constitution, garantir la justice pour les violations passées, défendre les droits des militants à s’organiser et à travailler librement sans crainte d’être harcelés par le gouvernement, et renforcer la Commission des droits de l’homme au Zimbabwe.
« Le président Mugabe devrait exprimer publiquement son engagement personnel à respecter les obligations du Zimbabwe relatives aux droits humains », a déclaré Tiseke Kasambala , directrice du bureau sud-africain de Human Rights Watch. « La nouvelle administration devrait adopter une nouvelle approche de la gouvernance, positive et respectueuse des droits humains. »
Human Rights Watch a exhorté Mugabe et son gouvernement à prendre les mesures suivantes :
• Réaffirmer les dispositions relatives aux droits inscrites dans la nouvelle constitution.
• Veiller à ce que les auteurs des violations passées de droits humains soient tenus responsables de leurs actes.
• Défendre le droit des citoyens zimbabwéens et des défenseurs des droits humains de participer à la vie militante.
• Protéger la liberté des médias.
• Renforcer la Commission des droits de l’homme du Zimbabwe.
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