Le président du Nicaragua a accepté du suspendre les droits des permis d’exploitation des médias communautaires et autres petits médias et d’allouer équitablement les contrats de publicité gouvernementale, selon ce que rapporte l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC). À l’occasion de la Journée du Journaliste, le 1er mars, le président Daniel Ortega a ratifié une […]
Le président du Nicaragua a accepté du suspendre les droits des permis d’exploitation des médias communautaires et autres petits médias et d’allouer équitablement les contrats de publicité gouvernementale, selon ce que rapporte l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC).
À l’occasion de la Journée du Journaliste, le 1er mars, le président Daniel Ortega a ratifié une entente intervenue avec le Collège des Journalistes (Colegio de Periodistas), aux termes de laquelle les droits de renouvellement du permis de radiodiffusion, de 2 000 $ US sont annulés « pour les petits médias et les médias communautaires ».
Dans le cadre de cette même entente, mise au point avec la collaboration d’organisations syndicales de journalistes, le président s’est engagé à assurer « la juste distribution des contrats de publicité gouvernementale » au bénéfice des stations de radio d’importance moyenne, d’émissions de télévision et des médias électroniques nationaux.
L’AMARC applaudit ce geste qui contribue à mettre fin à une forme indirecte de censure, « considérant la fréquence à laquelle les contrats de publicité officielle servent à récompenser ou à punir les médias à travers l’Amérique latine ».
L’entente énonce en outre que 20 pour 100 cent des contributions des journalistes aux programmes sociaux du gouvernement devaient être canalisés vers un fonds spécial à utiliser pour offrir des soins de santé, du soutien d’urgence et des pensions de retraite aux membres du Collège des journalistes. Le fonds pourrait atteindre 160 000 $ US.
Pour plus de précisions, consulter l’AMARC : http://tinyurl.com/2qkjq7
(27 mars 2007)