Une coalition de groupes de la société civile sud-africaine, comptant notamment le Freedom of Expression Institute (FXI), a uni ses forces pour faire campagne contre une proposition de loi antiterroriste qui, dit la coalition, constitue une « sérieuse infraction aux libertés et aux droits fondamentaux ». Les groupes, qui se sont rencontrés le 13 février […]
Une coalition de groupes de la société civile sud-africaine, comptant notamment le Freedom of Expression Institute (FXI), a uni ses forces pour faire campagne contre une proposition de loi antiterroriste qui, dit la coalition, constitue une « sérieuse infraction aux libertés et aux droits fondamentaux ».
Les groupes, qui se sont rencontrés le 13 février à Johannesburg, ont annoncé le lancement d’une campagne de publicité et de sensibilisation dans tout le pays afin d’amorcer un débat public sur le projet de loi, qui sera débattu à la reprise des travaux parlementaires à la fin du mois.
Ils soutiennent que le gouvernement doit permettre à tous les secteurs du public de participer de manière « substantielle et suffisante » au débat sur le projet de loi, et qu’il doit aussi accorder au public suffisamment de temps pour en évaluer les implications.
L’avant-projet de loi antiterroriste confie des pouvoirs extrêmement étendus aux autorités sud-africaines pour mener des activités antiterroristes, dit le FXI. Il ne définit aucunement le terrorisme, n’offrant plutôt qu?une « définition vague et extrêmement large de ce qui constitue un ou des actes de terrorisme ».
Et il n’y a rien dans le projet de loi qui empêcherait de forcer les journalistes à divulguer des sources et des renseignements confidentiels dans le contexte d’une enquête antiterroriste, ajoute le FXI.
Consulter les sites suivants :
– FXI :
http://fxi.org
– Commission judiciaire d’Afrique du Sud sur le projet de loi antiterroriste :
www.server.law.wits.ac.za
– Libellé du projet de loi antiterroriste :
www.server.law.wits.ac.za/salc