Au Royaume-Uni, le nouveau projet de loi sur la liberté de lâinformation nâest pas assez transparent, peut-on lire dans un rapport dâARTICLE 19 publié le 22 juin. Intitulé âThe Publicâs Right to Know: Principles on Freedom of Information Legislationâ [Le droit du public de savoir: principes concernant la législation sur la liberté dâinformation], ce rapport […]
Au Royaume-Uni, le nouveau projet de loi sur la liberté de lâinformation nâest pas assez transparent, peut-on lire dans un rapport dâARTICLE 19 publié le 22 juin. Intitulé âThe Publicâs Right to Know: Principles on Freedom of Information Legislationâ [Le droit du public de savoir: principes concernant la législation sur la liberté dâinformation], ce rapport définit âun ensemble de normes internationales et comparatives sur lâaccès à lâinformation, que possèdent les corps publicsâ. Selon le directeur général dâARTICLE 19, Andrew Puddephatt, âla force du droit du public de savoir constitue un bon indice de la santé de la démocratie. La comparaison à lâéchelle internationale montre que ce projet de loi est trop vague et trop prudent. Il est encore moins progressiste que les projets de loi sur la liberté dâinformation rendus publics récemment par des démocraties émergentes comme la Moldavie et la Bulgarie. Le projet de loi prévoit des exceptions encore plus étendues que celles qui sont en vigueur depuis presque vingt ans dans des pays comme le Canada, la Nouvelle-Zélande et lâAustralie.â selon ARTICLE 19, le gouvernement britannique affirme que le projet de loi constitue âune mesure radicale qui prévoit pour les personnes qui demandent des renseignements des droits nets et bien affirmés en ce qui concerne lâaccès à lâinformation, et un régime de mesures strictes pour faire appliquer la loiâ.
ARTICLE 19 se dit préoccupé par les exceptions dont sont entourées certaines informations, notamment âlâexception absolue concernant tout le matériel de sécurité, même lorsque la divulgation de lâinformation ne pose aucun danger pour la sécurité ou quâelle est dâintérêt publicâ. ARTICLE 19 sâinquiète également des coûts possibles imposés pour obtenir des renseignements. Enfin, le groupe est dâavis quââil sera possible à nâimporte quelle autre loi de neutraliser celle-ci, même si le projet de loi détermine déjà un ensemble exhaustif dâexceptionsâ; il critique en outre âla faiblesse de la disposition concernant la divulgation de lâinformation dans lâintérêt publicâ. Pour plus de renseignements, communiquer avec lâagente dâinformation, Ilana Cravitz, ARTICLE 19, 33 Islington High St., Londres N19LH, Royaume-Uni; téléphone : +44 207 278 9292; télécopieur : +44 207 713 1356; courrier électronique : press@article19.org; site web : http://www.gn.apc.org/article19/. »>mailto:press@article19.org »>press@article19.org; site web : http://www.gn.apc.org/article19/.