Pour les journalistes du Guatemala qui travaillent dans les régions rurales, la couverture de l’actualité peut s’avérer une activité dangereuse dans un pays où les attaques contre la presse sont monnaie courante et l’impunité répandue. Ils peuvent cependant s’adresser à la communauté internationale pour être protégés. Tel était le message que le Rapporteur spécial de […]
Pour les journalistes du Guatemala qui travaillent dans les régions rurales, la couverture de l’actualité peut s’avérer une activité dangereuse dans un pays où les attaques contre la presse sont monnaie courante et l’impunité répandue.
Ils peuvent cependant s’adresser à la communauté internationale pour être protégés.
Tel était le message que le Rapporteur spécial de l’Organisation des États américains pour la liberté d’expression, Eduardo Bertoni, a porté aux journalistes du Guatemala le mois dernier, rapporte le CERIGUA.
Dans un atelier qui s’est tenu les 21 et 22 juin dernier, Bertoni a informé les 20 participants, dont la plupart étaient des journalistes des régions rurales, du travail de la Commission interaméricaine des droits de l’homme et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme. La visite avait pour objectif de familiariser les journalistes avec les normes internationales sur la libre expression et les droits de la personne, et de sensibiliser davantage les journalistes à l’existence de mécanismes de protection pour les personnes dont les droits sont violés.
Les victimes de violations des droits de la personne par les gouvernements peuvent s’adresser à la Commission en déposant une plainte (http://www.cidh.oas.org/denuncia.eng.htm). Lorsqu’elle reçoit une plainte qui a été vérifiée et reconnue comme valide, la Commission peut adopter un certain nombre de mesures. Elle peut ouvrir une enquête, procéder à des inspections sur place ou tenir une audience sur l’affaire. Ou bien elle peut porter l’affaire devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
Bertoni a constaté que les journalistes de l’intérieur du Guatemala font face à des dangers plus grands et à des agressions plus graves que ceux des zones urbaines, indique le CERIGUA. En mars dernier, Bertoni a fait parvenir un rapport au gouvernement guatémaltèque dans lequel il soulignait certaines recommandations pour protéger le droit à la libre expression. Ce rapport insistait sur « l’accroissement alarmant des cas d’intimidation contre les médias ».
Lire le dossier à : http://www.cidh.oas.org/annualrep/2003eng/chap.4b.htm
Pour en savoir plus sur le travail de la Commission, consulter : http://www.frontlinedefenders.org/manual/en/iac_m.htm
Consulter les sites suivants :
– Rapporteur spécial de l’OEA pour la liberté d’expression : http://www.cidh.oas.org/Relatoria/default.htm
– CERIGUA : http://www.cerigua.org