LâAssociation Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires (AMARC) rapporte quâau début janvier, le juge fédéral Jose Marcos Lunadelli a ordonné la fermeture, pour le 6 février, de quelque 2 000 radios communautaires de lâétat de Sao Paulo. Cette décision, ont déclaré des représentants des radios communautaires, constitue âlâune des violations les plus graves [de] la liberté dâexpression […]
LâAssociation Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires (AMARC) rapporte quâau début janvier, le juge fédéral Jose Marcos Lunadelli a ordonné la fermeture, pour le 6 février, de quelque 2 000 radios communautaires de lâétat de Sao Paulo. Cette décision, ont déclaré des représentants des radios communautaires, constitue âlâune des violations les plus graves [de] la liberté dâexpression au Brésilâ. Quelques jours plus tard, le magistrat a fait savoir que les stations radiophoniques qui refuseraient de mettre fin à leurs activités se verraient imposer une amende de 2 500 US par jour.
Le magistrat a donné raison à lâAssociation brésilienne des radiodiffuseurs radio et télévision de lâÃtat de Sao Paulo (Asociacion Brasileña de las Emisoras de Radio y Television del Estado de Sao Paulo), selon qui les ondes émises par les radios communautaires brouillaient les communications radio des avions qui passent dans cette zone. LâAMARC indique cependant que lâargument a été réfuté par un officier supérieur du Service régional de protection des vols de Sao Paulo.
Parmi les groupes qui ont dénoncé la décision du juge, on compte le Forum pour la démocratie dans les communications, le Syndicat des journalistes de lâÃtat de Sao Paulo, lâAssociation brésilienne des radios communautaires et le Syndicat des délégués de la Police fédérale de Sao Paulo, qui est chargée de veiller aux fermetures. Plusieurs de ces groupes font appel de la décision, la jugeant inconstitutionnelle.