Le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) a lancé une campagne épistolaire d’un mois afin d’exercer des pressions sur la junte militaire birmane et faire libérer la dirigeante de l’opposition Daw Aung San Suu Kyi et neuf autres écrivains emprisonnés en Birmanie. En dépit de pressions considérables de la communauté internationale, le […]
Le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) a lancé une campagne épistolaire d’un mois afin d’exercer des pressions sur la junte militaire birmane et faire libérer la dirigeante de l’opposition Daw Aung San Suu Kyi et neuf autres écrivains emprisonnés en Birmanie.
En dépit de pressions considérables de la communauté internationale, le Conseil d’État pour la paix et le développement (SPDC), qui s’est emparé du pouvoir en Birmanie à l’occasion d’un coup d’État militaire en 1988 et qui continue à perpétrer de graves violations des droits de la personne, demeure en grande partie réfractaire, dit le WiPC.
Le 30 mai, les négociations entre la junte militaire birmane et la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Aung San Suu Kyi ont avorté après que les autorités eurent arrêté la dirigeante de l’opposition et des dizaines de membres de la LND.
Suu Kyi est détenue à la suite d’affrontements, qui auraient été orchestrés par l’État, entre ses partisans et des sympathisants du gouvernement, dit le WiPC. Depuis, les autorités ont entrepris de réprimer la libre expression, de fermer la plupart des bureaux de la LND et tous les collèges et universités du pays.
Le WiPC demande aux défenseurs de la libre expression d’envoyer des appels aux autorités birmanes pour leur faire part de leur grave préoccupation au sujet des conditions de détention de Suu Kyi et des neuf écrivains dont les noms suivent : Win Tin; Aung Myint; Ko Aung Tun; U Myo Htun; Khin Zaw Win; Kyaw Sein Oo; U Ohn Kyaing (Aung Wint); et U Sein Hla Oo.
Le journaliste Win Tin, qui a remporté le Prix mondial UNESCO/Guillermo Cano 2001 de la Liberté de la presse et le Prix international 2000 de la Liberté de la presse du CJFE, purge l’une des peines de prison les plus longues des neuf écrivains, vingt ans. Il souffre de spondylite, une inflammation des vertèbres, de diabète et d’hypertension artérielle, dit le WiPC.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE:
– Consulter le site du PEN pour voir comment écrire une lettre efficace :
http://www.pen.org/freedom/myanmar.htm
– Rester informés sur la Birmanie.
Consulter l’IFEX : http://ifex.org/fr/content/view/full/575/