Les organisations de la société civile doivent se rassembler si elles veulent jouer un rôle efficace et améliorer la situation des droits de la personne en Ãgypte, a déclaré lâOrganisation égyptienne de défense des droits de la personne (EOHR) lors dâun forum tenu les 26 et 27 juillet, au cours duquel elle a rassemblé des […]
Les organisations de la société civile doivent se rassembler si elles veulent jouer un rôle efficace et améliorer la situation des droits de la personne en Ãgypte, a déclaré lâOrganisation égyptienne de défense des droits de la personne (EOHR) lors dâun forum tenu les 26 et 27 juillet, au cours duquel elle a rassemblé des groupes de défense des droits de la personne pour discuter de stratégies et dâobjectifs communs. Elle y a également présenté son rapport annuel. Le forum était parrainé conjointement par la Fédération internationale des droits de lâHomme (FIDH) et le Réseau euro-méditerranéen des droits de lâHomme (REMDH).
Les participants au forum ont discuté de la loi controversée sur les ONG, adoptée en Ãgypte, et de lois similaires dans dâautres pays arabes. Aux termes de la nouvelle loi en Ãgypte, le gouvernement est habilité à faire cesser toutes les activités dâune organisation non gouvernementale (ONG) et à en saisir les biens sans approbation judiciaire préalable si elle est soupçonnée de «recevoir des fonds dâune partie étrangère ou dâenvoyer des fonds à une partie étrangère» sans approbation officielle [voir le «Communiqué» 11-23 de l%26#8217;IFEX]. « >http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=4642 »>«Communiqué» 11-23 de lâIFEX].
La loi pourrait avoir des répercussions sur le lâappartenance de lâEOHR et du Cairo Institute for Human Rights Studies (Institut du Caire pour les études sur les droits de la personne, CIHRS) à lâIFEX et à dâautres réseaux internationaux.
Pour plus de renseignements, voir à www.eohr.org.