La Chine ne tolère aucune activité politique au Tibet, peut-on lire dans un rapport dugroupe Human Rights Watch (HRW), paru le 8 septembre. Intitulé « Profiles of TibetanExiles » [Portraits de Tibétains en exil], le rapport est établi à partir d’une série d’entrevues réalisées avec un grand nombre de Tibétains réfugiés en Inde. Il suit pas àpas […]
La Chine ne tolère aucune activité politique au Tibet, peut-on lire dans un rapport dugroupe Human Rights Watch (HRW), paru le 8 septembre. Intitulé « Profiles of TibetanExiles » [Portraits de Tibétains en exil], le rapport est établi à partir d’une série d’entrevues réalisées avec un grand nombre de Tibétains réfugiés en Inde.
Il suit pas àpas la vie de cinq d’entre eux (qui vivent dans des régions que les autorités chinoisesdésignent maintenant comme des ‘préfectures’ ou ‘circonscriptions’ autonomes) quiont été détenus par les forces de sécurité chinoises. Ces cinq Tibétains ont étéaccusés de « possession ou de diffusion d’écrits et de publications sur le Dalaï-Lama ou l’indépendance du Tibet. »
En outre, HRW signale d’autres cas de militants du Tibet oriental qui ont été torturés, emprisonnés et placés en surveillance étroite pour « avoir posé des affiches demandant à la Chine de sortir du Tibet, avoir écrit des lettres de soutien à d’autres prisonniers, et avoir fait circuler des discours du Dalaï-Lama, » ainsique pour avoir « distribué des tracts, arboré le drapeau tibétain, scandé des slogans etenseigné l’histoire et la culture du Tibet à d’autres Tibétains en dehors du cadre desinstitutions gouvernementales. »
HRW demande que la communauté internationale prête plus d’attention à la situation au Tibet et affirme que « la leçon à tirer de ladétention [des cinq personnes] et de notre dernier rapport, c’est que les correspondants étrangers, les personnes qui surveillent le respect des droits de la personne pour le compte des Nations Unies et des agences internationales d’aide humanitaire doivent absolument avoir régulièrement accès à la région. »