En dépit de lâhistoire effroyable du Cambodge en matière de persécution et de harcèlement sous les Khmers Rouges, des années de guerre civile et de coups dâÃtat, aujourdâhui les médias du pays sont âlibres et audacieuxâ, déclare Lin Neumann dans un article publié sur les sites web du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) […]
En dépit de lâhistoire effroyable du Cambodge en matière de persécution et de harcèlement sous les Khmers Rouges, des années de guerre civile et de coups dâÃtat, aujourdâhui les médias du pays sont âlibres et audacieuxâ, déclare Lin Neumann dans un article publié sur les sites web du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et de lâAlliance de la presse de lâAsie du Sud-Est (SEAPA). Entre 1975 et 1979, le régime des Khmers rouges de Pol Pot, qui sâest efforcé dâimposer un socialisme agraire de type radical, la majeure partie des intellectuels et presque tous les journalistes ont été exterminés. Neumann fait remarquer quâil nây a que dix journalistes, qui travaillaient avant lâaccession au pouvoir des Khmers rouges, qui soient toujours en vie. Après que lâinvasion vietnamienne eut chassé Pol Pot du pouvoir, en 1979, le pays a continué pendant douze ans à se débattre dans la guerre civile. En 1991, à la suite des accords de paix, les Nations Unies se sont vu confier la tâche dâassurer la paix et dâinstaurer une presse libre. à lâépoque, celle-ci se trouvait dans une situation âtrès graveâ, dit Neumann. Comme il nây avait au Cambodge aucune infrastructure de presse, on faisait imprimer les journaux en Thaïlande. En 1997, la presse a connu dâautres soubresauts lors du coup dâÃtat du dirigeant communiste Hun Sen, qui a conduit au retrait des Nations Unies et à la fuite de dizaines de journalistes dâopposition.
Le travail des médias continue à se développer ces dernières années, dit Neumann, et âau dire de tous, le niveau général du journalisme au Cambodge se relèveâ. Bien que les journaux cambodgiens âpuissent ne pas être particulièrement responsables […] il sont libres dâentraves dans une mesure rarement atteinte dans la plupart des paysâ, dit Neumann. Même si les médias électroniques âdemeurent fermement sous le contrôle de lâÃtatâ, la presse écrite reste libre dans une grande mesure, grâce aux pressions internationales, souligne Neumann. âSur les ondes, lâautocensure a le haut du pavéâ, cependant, et la presse est profondément politisée à cause de sa dépendance à lâégard des appuis financiers. Avec lâeffondrement des Khmers rouges en 1998, la fin de plus de trente ans de conflit armé et la formation dâun gouvernement de coalition, dit Neumann, les médias ont maintenant lâoccasion de progresser encore davantage dans un climat de paix. Mais ils sont encore âvulnérablesâ à la culture du sensationnalisme. Encore récemment, un des journaux cambodgiens, considéré comme âdes plus responsablesâ, a publié des photos à sensation pour attirer des lecteurs.
La SEAPA a été constituée en 1998 comme âalliance dâorganisations de défense de la presse indépendanteâ des trois pays de lâAsie du Sud-Est qui disposent dâune âpresse libreâ, à savoir les Philippines, la Thaïlande et lâIndonésie. Les organisations fondatrices sont le Centre pour la liberté et la responsabilité des médias (CMFR), le Centre du journalisme dâenquête des Philippines (PCIJ), lâAssociation des journalistes thaïlandais (TJA), lâInstitut dâétudes sur la liberté de circulation de lâinformation (ISAI) et lâAlliance des journalistes indépendants (AJI). Pour en savoir plus sur les activités de la SEAPA, voir son site à http://www.seapa.org. Pour lire lâarticle du CPJ, consulter le site du CPJ à http://www.cpj.org. »>http://www.seapa.org »>http://www.seapa.org. Pour lire lâarticle du CPJ, consulter le site du CPJ %26#224; http://www.cpj.org.