Reporters sans frontières (RSF), ARTICLE 19 et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) prient le procureur général de l’Ukraine de donner aux groupes de la société civile un rôle de supervision dans la surveillance d’une enquête du gouvernement sur le meurtre du journaliste Georgiy Gongadze. Le procureur général Vassiliev Gennady a rejeté la demande des […]
Reporters sans frontières (RSF), ARTICLE 19 et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) prient le procureur général de l’Ukraine de donner aux groupes de la société civile un rôle de supervision dans la surveillance d’une enquête du gouvernement sur le meurtre du journaliste Georgiy Gongadze.
Le procureur général Vassiliev Gennady a rejeté la demande des groupes de surveiller une enquête sur les soi-disant « bandes Melnichenko », qui impliqueraient dans l’assassinat de Gongadze des personnages haut placés. Selon Gennady, la constitution ukrainienne ne permet pas ce genre de surveillance.
Gongadze, qui était rédacteur en chef du journal en ligne pravda.com et critique incisif du gouvernement, a été trouvé mort assassiné le 2 novembre 2000 aux abords de la ville de Minsk. Sa mort a soulevé un tollé chez les membres de l’IFEX (voir à : http://ifex.org/en/content/view/full/27997/).
Les membres de l’IFEX affirment que l’enquête doit être réalisée dans la plus grande transparence si on veut qu’elle soit crédible aux yeux de la communauté internationale.
Lire la déclaration conjointe de ces groupes : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=9208
Consulter le site web de l’IFEX pour lire les dernières mises à jour dans l’affaire Gongadze: http://ifex.org/en/content/view/full/1092/