Les autorités marocaines ont adopté leurs premières mesures pour restreindre lâaccès à lâInternet en bloquant le site de lâhebdomadaire « Rissalat Al Foutouwa », organe de la section étudiante de lâassociation islamiste Al-Adl Wal Ihsane (Justice et Spiritualité), rapporte Reporters sans frontières (RSF). Lâaccès, au Maroc, au site de lâhebdomadaire (www.fotowa.com), est bloqué depuis le début avril. […]
Les autorités marocaines ont adopté leurs premières mesures pour restreindre lâaccès à lâInternet en bloquant le site de lâhebdomadaire « Rissalat Al Foutouwa », organe de la section étudiante de lâassociation islamiste Al-Adl Wal Ihsane (Justice et Spiritualité), rapporte Reporters sans frontières (RSF). Lâaccès, au Maroc, au site de lâhebdomadaire (www.fotowa.com), est bloqué depuis le début avril. Les autorités ont également saisi un numéro de lâhebdomadaire le 6 avril, même si le directeur de la publication avait lâautorisation de publier. Depuis novembre dernier, les imprimeurs et les distributeurs refusent dâimprimer et de distribuer le « Rissalat Al Foutouwa », à la suite, semble-t-il, de pressions exercées par les autorités. La direction de lâhebdomadaire a été forcée de trouver dâautres moyens de faire imprimer et distribuer le journal, puis elle a décidé dâinterrompre la publication de « Rissalat Al Foutouwa » à la mi-avril. Le site web dâAl-Adl Wal Ihsane (www.aljamaa.org) et celui du chef de lâassociation islamiste (www.yassine.net), sont également bloqués. »>http://www.aljamaa.org »>www.aljamaa.org) et celui du chef de l%26#8217;association islamiste (www.yassine.net), sont également bloqués.
RSF demande au ministre de restaurer lâaccès au site de lâhebdomadaire. Pour RSF, « la liberté de la presse sâapplique à tous les médias, quelle que soit leur orientation politique ou religieuse, tant quâils ne diffusent pas des propos racistes, discriminatoires ou nâappellent pas à la violence ».