Selon lâAssociation mondiale des journaux (AMJ), le journaliste Oswald Iten, emprisonné pendant douze jours en Indonésie, a déclaré que lâaction internationale a contribué à sa libération. Correspondant du journal zurichois « Neue Zürcher Zeitung », Iten a été emprisonné le 12 décembre, ce qui a entraîné des protestations internationales de la part de gouvernements et de groupes […]
Selon lâAssociation mondiale des journaux (AMJ), le journaliste Oswald Iten, emprisonné pendant douze jours en Indonésie, a déclaré que lâaction internationale a contribué à sa libération. Correspondant du journal zurichois « Neue Zürcher Zeitung », Iten a été emprisonné le 12 décembre, ce qui a entraîné des protestations internationales de la part de gouvernements et de groupes de défense de la liberté de la presse. « Ma remise en liberté est la preuve que de telles interventions comptent vraiment et donnent des résultats », a-t-il déclaré dans une lettre à lâAMJ. Iten a été détenu à la prison municipale de Jayapura, en Irian Jaya, et accusé dâactivités journalistiques illégales. Dans la cellule surpeuplée où il avait été enfermé, la plupart de ses compagnons de détention étaient des Papous qui combattent pour obtenir lâindépendance de la Papouasie occidentale de lâIndonésie. Iten estime que le gouverneur de la prison voulait faire de lui un exemple et démontrer que la politique de tolérance zéro à lâégard du mouvement indépendantiste papou sâappliquait également aux étrangers. Les accusations portées contre Iten aurait pu lui valoir jusquâà cinq ans dâemprisonnement. « Mais après douze jours, lâintention du gouverneur a été contrecarrée quand Djakarta a émis un ordre de déportation », dit-il dans sa lettre. Le récit troublant de la « brutalité incroyable » qui sévit dans la prison est affiché sur le site http://www.nzz.chenglish. »>http://www.nzz.chenglish/background/background2000/background0012/bg001222west_papua.html »>http://www.nzz.chenglish.
LâAMJ attire aussi lâattention sur plusieurs autres cas où des journalistes ont été libérés de prison ces derniers mois à la suite de protestations internationales, ceux notamment de Mohammad Kouchani dâIran, de Bruno Kadima et de José Moukanda de la République démocratique du Congo; et ceux de Timothy John Lambon, David Barrie, Sorious Samura et Gugulakhe Radebe, du Libéria.