Au Népal, les rebelles maoïstes ont tué un journaliste à la suite de la rupture des pourparlers de paix, rapportent le Centre d’études sur les droits de la personne et la démocratie (Center for Human Rights and Democratic Studies, CEHURDES), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ). […]
Au Népal, les rebelles maoïstes ont tué un journaliste à la suite de la rupture des pourparlers de paix, rapportent le Centre d’études sur les droits de la personne et la démocratie (Center for Human Rights and Democratic Studies, CEHURDES), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Gyanendra Khadka, reporter pour l’agence de nouvelles « Rastriya Samachar Samiti », est mort le 7 septembre après que des rebelles eurent pénétré à l’intérieur d’une école du district de Sindhupalchowk, où le journaliste assistait à une réunion de parents.
Khadkha, 35 ans, aurait été conduit à l’écart, attaché à un mat et poignardé à mort, dit le CEHURDES. Il travaillait depuis deux ans comme reporter dans le district de Sindhupalchowk et enseignait également à l’école secondaire Janata à Jyamire.
Khadkha est le premier journaliste assassiné au Népal depuis la rupture par les rebelles maoïstes, le 27 août, des pourparlers en vue d’un cessez-le-feu, ce après quoi le gouvernement a proclamé les rebelles « terroristes », fait remarquer le CEHURDES. Le 2 septembre, les autorités ont décrété l’interdiction, pendant trois semaines, de tous les ralliements, assemblées publiques et brochures. L’ordre interdit les rassemblements de cinq personnes et plus dans les lieux publics, sauf pour des raisons religieuses ou coutumières, dit le CEHURDES.
Les rebelles maoïstes, qui constituent une faction du Parti communiste du Népal, mènent depuis 1996 une guerre populaire en vue de renverser la monarchie constitutionnelle du pays, note le CPJ. Les rebelles ont démontré en 2002 une hostilité croissante à l’égard des médias, allant jusqu’à organiser trois attaques contre des journalistes au cours de l’année.
Ce sont cependant les forces de sécurité de l’État qui ont commis la grande majorité des violations contre les journalistes, dit le CPJ. Des nombreux journalistes qui ont été détenus depuis novembre 2001, la plupart n’ont aucun lien avec le mouvement maoïste, et la plupart ont été remis en liberté après des périodes de détention relativement courtes.
Pour plus de renseignements sur les conditions de la libre expression au Népal, consulter :
– IFEX : http://ifex.org/fr/content/view/full/585/
– Reporters sans frontières : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=7942
– CEHURDES : http://www.cehurdes.org.np/
– CPJ : http://www.cpj.org/attacks02/asia02/nepal.html
– FIJ : http://www.ifj.org