Du 13 au 18 octobre, plus de 500 représentants des médias de l?hémisphère se sont rencontrés pour examiner les violations de la liberté de la presse dans les Amériques lors de la 56e Assemblée générale de la SIP, qui s?est tenue à Santiago, au Chili. À cette occasion, la SIP a présenté des résolutions portant […]
Du 13 au 18 octobre, plus de 500 représentants des médias de l?hémisphère se sont rencontrés pour examiner les violations de la liberté de la presse dans les Amériques lors de la 56e Assemblée générale de la SIP, qui s?est tenue à Santiago, au Chili.
À cette occasion, la SIP a présenté des résolutions portant sur diverses questions relatives à la liberté d?expression, notamment des déclarations sur les journalistes assassinés, les restrictions économiques et les lois sur la presse. Onze pays recevront ces résolutions de la SIP. Une ?année sombre? pour la presse de l?hémisphère, dit la SIP, qui rapporte que quinze journalistes ont été assassinés dans la région au cours de la dernière année, à cause de leur travail.
L?Amérique latine continue d?être l?une des régions les plus dangereuses du monde pour les journalistes, dit la SIP, qui a recensé l?assassinat de plus de 220 d?entre eux depuis 1990.
Lors de la rencontre, le Comité mondial pour la liberté de la presse (WPFC) a invité les journalistes d?Amérique latine à contester les lois sur les injures, lois qui, selon le WPFC, ?n?ont pas leur place dans une démocratie moderne et [qui] devraient être abrogées?.
La Commission interaméricaine des droits de l?homme (IACHR), rappelle le WPFC, a déclaré en 1994 que les lois sur les injures contreviennent à la Convention américaine relative aux droits de l?homme. Depuis, un seul pays, le Paraguay, a révoqué sa loi sur les injures, alors que dix-huit autres pays d?Amérique latine maintiennent toujours en vigueur une telle loi.
Le WPFC souligne en particulier le cas de la journaliste chilienne Alejandra Matus, qui s?est enfuie aux États-Unis après avoir été accusée l?an dernier d?avoir injurié un juge de la Cour suprême du Chili. Matus a été inculpée de trois chefs d?accusation en rapport avec la parution de son ouvrage ?Le Livre noir de la justice chilienne?, maintenant interdit.
Pour plus de renseignements sur l?Assemblée générale de la SIP, consulter le site de la SIP à
http://www.sipiapa.org.