Bonnes nouvelles de Colombie : il y a eu moins de violations de la liberté de la presse pendant la première moitié de 2008 en Colombie que pendant la même période l’année dernière – vraisemblablement parce que 2008 n’est pas une année d’élection, conclut un nouveau rapport de la Fondation pour la liberté de la […]
Bonnes nouvelles de Colombie : il y a eu moins de violations de la liberté de la presse pendant la première moitié de 2008 en Colombie que pendant la même période l’année dernière – vraisemblablement parce que 2008 n’est pas une année d’élection, conclut un nouveau rapport de la Fondation pour la liberté de la presse (FLIP).
De janvier à juin, la FLIP a recensé 63 cas de violation – soit une diminution de 27 pour 100 par rapport aux six premiers mois de 2007. Les menaces de mort restent la forme de violation la plus répandue (38 cas recensés), surtout pour les journalistes qui couvrent le conflit armé, la corruption aux échelons local et départemental, ou encore les récents scandales politiques nationaux.
Seize cas d’agression physique ont été recensés – un grand nombre aux mains de manifestants lors d’une marche nationale contre la violence en mars, et d’une manifestation de protestation de conducteurs de taxis-motocyclettes à Sucre en avril. Aucun journaliste n’a été assassiné à cause de son travail.
Dans la ville portuaire de Barrancabermeja, département de Santander, et à Saravena dans le département d’Arauca, la FLIP a constaté que la situation de la liberté de la presse est particulièrement inquiétante. Les paramilitaires « démobilisés » et les guérilleros de Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sont, dans une écrasante majorité, responsables des menaces et des agressions contre les journalistes dans ces deux villes ces derniers mois.
Lire le rapport intégral ici (en espagnol) :
http://www.flip.org.co/veralerta.php?idAlerta=309
(30 juillet 2008)