La Commission interaméricaine des droits de lâhomme (IACHR) a promis dâexaminer de près la situation de la presse au Guatemala en janvier prochain et dâexiger du gouvernement dâAlfonso Portillo quâil âmette fin aux menaces, aux manÅuvres dâintimidation et aux assassinats qui accablent la presseâ, rapporte le CERIGUA (Centre des informations de presse sur le Guatemala). […]
La Commission interaméricaine des droits de lâhomme (IACHR) a promis dâexaminer de près la situation de la presse au Guatemala en janvier prochain et dâexiger du gouvernement dâAlfonso Portillo quâil âmette fin aux menaces, aux manÅuvres dâintimidation et aux assassinats qui accablent la presseâ, rapporte le CERIGUA (Centre des informations de presse sur le Guatemala). Lâengagement fait suite à la présentation devant lâIACHR du rapport dâune délégation dâorganisations guatémaltèques dirigée par lâAssociation des journalistes guatémaltèques (APG) et lâAssociation mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC).
Dans la présentation à lâIACHR, dont le congrès annuel a lieu à Washington, les groupes ont exprimé leur inquiétude devant la détérioration de la situation de la libre expression dans le pays. La directrice du CERIGUA, Ileana Alamilla, a déclaré que câétait le première fois que lâIACHR entendait des secteurs alternatifs de la société, traditionnellement exclus du débat, comme les peuples autochtones, la jeunesse, les femmes et les dépossédés. Lâévénement marquait donc une occasion importante de faire certaines recommandations à lâIACHR. âLa liberté dâexpression et la liberté de la presse doivent être vues comme partie intégrante de la société. Elles ne constituent pas le droit exclusif des journalistes, mais celui de tous les citoyens dont les droits ont été violés de différentes façons par les pouvoirs économiques, politiques et militairesâ, a déclaré Alamilla.