Citant « une grave inquiétude au sujet de la détérioration de la liberté des médias », l’Institut international de la presse (IIP) ajoute l’Éthiopie à sa liste de surveillance des pays qui méritent d’être suivis de près. D’après l’IIP, le gouvernement éthiopien a retardé à plusieurs reprises de donner suite à son engagement d’ouvrir les […]
Citant « une grave inquiétude au sujet de la détérioration de la liberté des médias », l’Institut international de la presse (IIP) ajoute l’Éthiopie à sa liste de surveillance des pays qui méritent d’être suivis de près.
D’après l’IIP, le gouvernement éthiopien a retardé à plusieurs reprises de donner suite à son engagement d’ouvrir les ondes radio du pays aux radiodiffuseurs privés. « On craint vraiment que le gouvernement ne le fera pas avant la prochaine élection générale, en 2005 », prévient l’organisation.
L’IIP dit également que les médias d’Éthiopie envisagent une avenir incertain en raison d’une proposition de loi sur la presse qui restreint gravement l’aptitude des journalistes à couvrir l’actualité. Des projets de loi antérieurs sur la même question ont été décrits par l’IIP comme « draconiens ».
On s’inquiète aussi de l’absence d’un système judiciaire et d’une force policière indépendants, ce qui a conduit à l’arrestation de journalistes sur des chefs d’accusation périmés.
(Voir : http://www.freemedia.at/Protests%202003/pr_Ethiopia17.12.03.htm).
La liste de surveillance de l’IIP comprend la Russie, le Venezuela et le Zimbabwe.
Lire le dossier de l’IIP sur la proposition éthiopienne de loi sur la presse :
http://www.freemedia.at/Protests%202003/R_EthiopiaLaw17.12.03.htm
