Le Guatemala continue dâêtre confronté à lâabsence de volonté politique pour enquêter sur les agressions perpétrées contre les journalistes et faire cesser le harcèlement des radiodiffuseurs communautaires et la presse écrite, dit le Comité sur la liberté de la presse de lâAssociation des journalistes du Guatemala (Comision de Libertad de Prensa de la Asociacion de […]
Le Guatemala continue dâêtre confronté à lâabsence de volonté politique pour enquêter sur les agressions perpétrées contre les journalistes et faire cesser le harcèlement des radiodiffuseurs communautaires et la presse écrite, dit le Comité sur la liberté de la presse de lâAssociation des journalistes du Guatemala (Comision de Libertad de Prensa de la Asociacion de Periodistas de Guatemala, APG).
Lors dâune réunion hier avec le Rapporteur spécial de lâOrganisation des Ãtats américains pour la liberté dâexpression, Eduardo Bertoni, et dâautres groupes de la société civile, lâAPG a présenté deux documents décrivant les pressions auxquelles elle sâexpose en couvrant les violations de la libre expression dans le pays.
Bertoni est de passage au Guatemala cette semaine dans le cadre dâune délégation de la Commission interaméricaine des droits de lâhomme (IACHR]) qui fait enquête sur les violations des droits de la personne dans le pays.
Selon lâAPG, les autorités tardent à faire enquête sur les agressions contre les journalistes, ce qui constitue une préoccupation quâa également exprimée la Représentante spéciale des Nations Unies pour les défenseurs des droits de lâhomme, Hina Jilani .
Dans un rapport présenté devant la 59e Commission des droits de lâhomme des Nations Unies (CDH) à Genève ce mois-ci, Jilani a fait remarquer que les journalistes qui couvrent les affaires de corruption ou les enquêtes sur des violations passées des droits de la personne comptent parmi ceux qui sont de plus en plus visés par des violations des droits.
Le dernier incident sâest produit au début du mois lorsque la chroniqueure Marielos Monzon, de « Prensa Libre », a reçu 26 appels téléphoniques de menaces, qui la prévenaient de ne pas trahir le pays, disent lâAPG et Reporters sans frontières (RSF).
Dans un article paru le 25 février, Monzon critiquait les violations des droits commises dans le passé par lâarmée contre les civils. Elle avait aussi écrit des articles sur les disparitions de dissidents et de leurs familles.
Consulter les sites suivants :
– Rapport de lâONU sur le Guatemala :
www.unhchr.ch« >http://193.194.138.190/Huridocda/Huridoca.nsf/(Symbol)/E.CN.4.2003.104.Add.2.En?Opendocument »>www.unhchr.ch
– RSF : www.rsf.org/article.php3?
id_article=5075″>www.rsf.org
– Rapport de lâInstitut international de la presse : www.freemedia.at« >http://www.freemedia.at/wpfr/Americas/guatemal.htm »>www.freemedia.at
– Human Rights Watch : www.hrw.org« >http://www.hrw.org/americas/guatemala.php »>www.hrw.org
– Rapport de la Commission interaméricaine des droits de lâhomme : www.cidh.oas.org« >http://www.cidh.oas.org/countryrep/Guate01eng/TOC.htm »>www.cidh.oas.org
– Rapport dâAmnistie Internationale sur le Guatemala :
http://web.amnesty.org