Le gouvernement australien a essuyé les vives critiques des groupes de défense des droits après l’arrestation d’un journaliste australien et l’interdiction faite à trente autres d’avoir un accès rapproché au camp de détention de Woomera, où près de 370 demandeurs d’asile ont entamé une grève de la faim. Les demandeurs d’asile, des Afghans pour la […]
Le gouvernement australien a essuyé les vives critiques des groupes de défense des droits après l’arrestation d’un journaliste australien et l’interdiction faite à trente autres d’avoir un accès rapproché au camp de détention de Woomera, où près de 370 demandeurs d’asile ont entamé une grève de la faim. Les demandeurs d’asile, des Afghans pour la plupart, protestent contre leurs piètres conditions d’internement et contre le retard que met le gouvernement à traiter leurs demandes.
La « Media Entertainment and Arts Alliance » déclare que les autorités ont ordonné aux journalistes le 26 janvier de rester à l’extérieur d’un périmètre de sécurité trop étendu pour permettre de voir le camp. Reporters sans frontières (RSF) rapporte que les autorités ont menacé d’arrêter les journalistes s’ils ne quittaient pas la zone réservée aux médias dans les trente minutes qui suivaient le moment où l’ordre leur était donné.
Les autorités ont aussi arrêté la journaliste Natalie Larkins de la chaîne de radio ABC; elle a été remise en liberté trois heures plus tard, à condition de quitter la zone immédiatement. Avant le lancement de l’ordre, les journalistes avaient été installés dans une zone réservée aux médias à l’extérieur de la grille d’entrée du camp, ce qui leur donnait pleine vue sur l’ensemble du camp.
Pour plus de renseignements, voir à www.ifj.org, www.rsf.fr et www.hrw.org.