Pour célébrer le 50e anniversaire de la Foire du livre de Francfort, qui coïncidait avec le 50e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies, l’Association des éditeurs et libraires allemands (Börsenverein) a publié un document intitulé « Freedom to Publish: Responsibility for a Human Right » [Liberté de publier : La responsabilité […]
Pour célébrer le 50e anniversaire de la Foire du livre de Francfort, qui coïncidait avec le 50e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies, l’Association des éditeurs et libraires allemands (Börsenverein) a publié un document intitulé « Freedom to Publish: Responsibility for a Human Right » [Liberté de publier : La responsabilité d’un droit de la personne]. L’Association en a distribué 20 000 exemplaires lors de la Foire, en octobre dernier. À cette occasion, l’Union internationale des éditeurs (UIE) a rendu hommage à l’éditrice turque Ay e Nur Zarakolu, et lui a remis le Prix International de la Liberté de publier. Mme Zarakolu dirige la maison d’édition Belge (The Document), qui compte à son actif environ 400 titres, dont un grand nombre sur les questions liées aux droits de la personne et aux autres sujets tabou, comme le génocide des Arméniens en Turquie. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a dû faire face, à de nombreuses occasions, à des amendes et à des peines d’emprisonnement. Mme Zarakolu a dédié sa récompense « à tous ceux qui se tiennent debout pour soutenir leur identité politique et nationale, pour défendre la fin de la censure et la liberté d’expression, et qui croupissent en prison depuis des années », comme les auteurs turcs dont Belge a publié les ouvrages. Dans son discours, publié dans « Freedom to Publish », elle a déclaré « je crois que la raison la plus importante pour laquelle on m’a remis ce prix, c’est la lutte que nous menons en Turquie en faveur de la liberté de publier, de la liberté de parole et du droit de défendre sa propre identité, et parce que cette lutte a été menée malgré la répression, la censure, les amendes et l’emprisonnement ».
L’ouvrage contient également des textes de Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme; de Wole Soyinka, lauréat du prix Nobel; des journalistes iraniens Faraj Sarkhouhi et Moris Farhi; et de l’écrivain algérien Mohammed Magani. On trouvera en outre une liste exhaustive d’organisations de défense des droits de la personne qui soutiennent le droit à la liberté d’expression. Pour de plus amples renseignements sur le livre, publié en un seul ouvrage en allemand et en anglais, communiquer avec Michael Bossong à Börsenverein, Grosser Hirschgraben 17-21, D-60311, Frankfurt, Allemagne; téléphone : +49 69 1306 325; télécopieur : +49 69 1306 399; adresse électronique : BV-Fachpresse@t-online.de..