Les journalistes du Zimbabwe se heurtent à « une spirale dâarrestations et de poursuites judiciaires » indique ARTICLE 19 dans une nouvelle note dâinformation sur la répression des médias dans le pays. Depuis mars, trente-six journalistes ont été arrêtés. Treize dâentre eux ont été inculpés, dont un groupe de huit, accusés dâavoir publié de « fausses nouvelles ». Plusieurs […]
Les journalistes du Zimbabwe se heurtent à « une spirale dâarrestations et de poursuites judiciaires » indique ARTICLE 19 dans une nouvelle note dâinformation sur la répression des médias dans le pays. Depuis mars, trente-six journalistes ont été arrêtés. Treize dâentre eux ont été inculpés, dont un groupe de huit, accusés dâavoir publié de « fausses nouvelles ». Plusieurs journalistes disent avoir été tabassés en détention. ARTICLE 19 ajoute que depuis le 1er juillet, tous les journalistes sont tenus de demander à sâinscrire auprès dâune Commission des médias, créée et contrôlée par le gouvernement, dont lâaccès peut leur être refusé sâils ne répondent pas aux critères édictés par le ministre de lâInformation, Jonathan Moyo.
ARTICLE 19 constate que la plupart des dernières accusations, ainsi que la nouvelle obligation de sâinscrire, surviennent à la suite de la promulgation, en mars dernier, de la Loi sur lâaccès à lâinformation et la protection de la vie privée [voir le « Communiqué » 11 11 de lâIFEX]. LâInstitut des médias dâAfrique australe (MISA) rapporte que cette nouvelle loi a déjà servi quatorze fois pour arrêter des journalistes au Zimbabwe, la dernière en date le 4 juillet, où des accusations dâavoir « écrit des faussetés » ont été portées contre le reporter Chris Grande, du quotidien « Daily News ».
Pour de plus amples renseignements, voir à www.article19.org/docimages/1313/htm et www.misanet.org.