Reporters sans frontières prend note de la décision du procureur Eiji Masuhara de surseoir aux poursuites contre la journaliste freelance Mari Takenouchi dans la procédure lancée par le groupe Ethos pour "outrage criminel".
Reporters sans frontières prend note de la décision du procureur Eiji Masuhara de surseoir aux poursuites contre la journaliste freelance Mari Takenouchi dans la procédure lancée par le groupe Ethos pour « outrage criminel ». Mari Takenouchi était poursuivie par la directrice de l’organisation Ethos, Ryoko Ando, pour diffamation suite à la publication d’un tweet dans lequel elle avait qualifié le programme de l’organisation encourageant les habitants à rester dans les zones irradiées d' »expérience sur des êtres humains ».
« La décision de surseoir aux poursuites est certes encourageante. Néanmoins, nous persistons à demander un abandon pur et simple et non pas une simple suspension des poursuites contre la journaliste Mari Takenouchi », déclare Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Le procureur a invité Mari Takenouchi à continuer son travail en lui souhaitant « bonne chance » pour la suite de ses activités. La journaliste freelance a déclaré à Reporters sans frontières que son objectif serait désormais de « sauver les enfants vivant dans les zones contaminées et souffrant du cancer de la thyroïde ».
Le Japon occupe la 59e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse 2014établi par Reporters sans frontières.