LâInstitut pour la presse et la société (IPYS), la Section latino-américaine de défense des droits de la personne de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que la police a désamorcé une voiture piégée le 21 mai, à lâextérieur des locaux du […]
LâInstitut pour la presse et la société (IPYS), la Section latino-américaine de défense des droits de la personne de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que la police a désamorcé une voiture piégée le 21 mai, à lâextérieur des locaux du journal du parti communiste, « Voz », à Bogota. Selon les quatre organisations, la charge de 250 kg de type « à dispersion » avait été installée dans un camion léger au centre-ville de Bogota. Le rédacteur en chef de « Voz », Carlos Lozano, attribue lâattentat manqué à des groupes paramilitaires non précisés, dit le CPJ. Le mois dernier, Lozano avait été nommé pour siéger à une commission de quatre personnes mise sur pied pour surveiller les efforts en vue de limiter les attaques de paramilitaires dans le pays. La bombe à dispersion est fabriquée commercialement aux Ãtats-Unis selon des spécifications de lâarmée américaine, et vendue dans le monde entier, signale le CPJ.
Câest la deuxième fois en moins dâun mois que lâhebdomadaire est ainsi ciblé. Le correspondant de « Voz » Flavio Bedoya a été assassiné le 27 avril, selon toute vraisemblance en raison de ses reportages sur la collusion entre les forces de sécurité et les groupes paramilitaires de droite dans le département de Nariño, dit le CPJ [mise à jour du « Communiqué » 10-17 de lâIFEX].