(RSF/IFEX) – Le 18 juillet 2006, une nouvelle enquête a été ouverte par un procureur de la République d’Istanbul contre Hrant Dink, directeur de publication de l’hebdomadaire en langue arménienne « Agos ». Les autorités turques lui reprochent d’avoir qualifié de « génocide » le massacre des Arméniens pendant la Première guerre mondiale. Le journaliste avait donné, le 14 […]
(RSF/IFEX) – Le 18 juillet 2006, une nouvelle enquête a été ouverte par un procureur de la République d’Istanbul contre Hrant Dink, directeur de publication de l’hebdomadaire en langue arménienne « Agos ». Les autorités turques lui reprochent d’avoir qualifié de « génocide » le massacre des Arméniens pendant la Première guerre mondiale.
Le journaliste avait donné, le 14 juillet, une interview à l’agence britannique Reuters sur sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour « insulte à l’identité turque ». Lors de cette interview, il a utilisé le terme de « génocide » concernant les massacres d’Arméniens perpétués par les Turcs en 1915.
Il risque jusqu’à trois ans de prison s’il est reconnu coupable par la justice.
L’Etat turc a toujours refusé de reconnaître le génocide arménien.