Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), lâAssociation mondiale des journaux (AMJ) et Reporters sans frontières (RSF) rapportent quâun journaliste angolais a été trouvé mort le 3 octobre dans le Zambèze, à proximité de la ville de Senanga, dans lâouest de la Zambie. Antonio Paciencia, directeur de la âRadio Nacional de Angolaâ (RNA), était […]
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), lâAssociation mondiale des journaux (AMJ) et Reporters sans frontières (RSF) rapportent quâun journaliste angolais a été trouvé mort le 3 octobre dans le Zambèze, à proximité de la ville de Senanga, dans lâouest de la Zambie. Antonio Paciencia, directeur de la âRadio Nacional de Angolaâ (RNA), était disparu le 30 septembre pendant une tournée quâeffectuaient les médias dans les camps de lâouest de la Zambie, qui abritent près de 180 000 réfugiés angolais. La tournée des médias était organisée par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Les circonstances entourant la mort de Paciencia demeurent obscures et font lâobjet dâune enquête de la police zambienne. Selon RSF, lâinspecteur en chef de la police a déclaré que âle corps a été découvert intact, sans marques apparentes de blessures. On soupçonne un suicide, mais les choses pourraient changer après quâon aura rassemblé davantage dâéléments de preuve.â
Paciencia sâétait comporté âde manière étrangeâ pendant plusieurs jours, dâaprès une délégation participant à la tournée, qui a été interrogée par le CPJ. Le CPJ et RSF rapportent que Paciencia affirmait être suivi. Les rapports cités par le CPJ laissent entendre que, en tant que journaliste travaillant pour une station dâÃtat, Paciencia courait un risque en participant à cette tournée dans des camps contrôlés par les partisans de Jonas Savimbi, chef du groupe rebelle angolais UNITA. LâAMJ, le CPJ et RSF se disent préoccupés de la mort de Paciencia et pressent les autorités zambiennes de mener une enquête en profondeur sur cette mort suspecte.