Le gouvernement népalais fait lâobjet de pressions du Centre dâétudes sur les droits de la personne et la démocratie (CEHURDES), de Reporters sans frontières (RSF) et du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), pour quâil réponde aux nombreux reportages selon lesquels le rédacteur en chef du quotidien âJanadishaâ, Krishna Sen, serait mort des suites […]
Le gouvernement népalais fait lâobjet de pressions du Centre dâétudes sur les droits de la personne et la démocratie (CEHURDES), de Reporters sans frontières (RSF) et du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), pour quâil réponde aux nombreux reportages selon lesquels le rédacteur en chef du quotidien âJanadishaâ, Krishna Sen, serait mort des suites des tortures subies en détention. Sen était détenu depuis le jour de son arrestation, le 20 mai. Les autorités lâaccusaient dâêtre un responsable dirigeant du mouvement rebelle maoïste, dit le CPJ. Le journal âJanadishaâ est considéré comme favorable aux maoïstes.
RSF fait remarquer quâun ministre du gouvernement a nié que Sen était mort mais sâest refusé à toute précision. Certaines sources ont confié à RSF que Sen avait été contraint sous la torture dâavouer avoir des liens avec les rebelles maoïstes. En mars dernier, Sen avait été remis en liberté après avoir purgé plus de deux ans de prison pour avoir publié une entrevue du dirigeant maoïste Baburam Bhattarai. Il avait été arrêté de nouveau deux mois plus tard.
Sous le régime de lâétat dâurgence, qui a vu la suspension des droits garantis par la Constitution à une presse libre et à la liberté de lâinformation, plus de 100 journalistes ont été arrêtés au cours des six derniers mois, dit le CPJ. Le groupe a effectué une mission dâinformation au Népal le mois dernier et a soulevé auprès du premier ministre Sher Bahadur Deuba la question des violations de la liberté de la presse.
RSF a rédigé un rapport élaboré sur la situation au Népal, accessible à www.rsf.org. « >http://www.rsf.org/article.php3?id_article=891 »>www.rsf.org.
Pour plus de renseignements, voir à www.cehurdes.org.np, www.cpj.org et www.rsf.org.