La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que Parmanand Goyal, journaliste au quotidien « Punjab Kesari » de Kaithal, en Inde, a été abattu le 18 septembre. Trois inconnus se sont présentés à son domicile le matin du 18 septembre et ont demandé à lui parler, […]
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que Parmanand Goyal, journaliste au quotidien « Punjab Kesari » de Kaithal, en Inde, a été abattu le 18 septembre.
Trois inconnus se sont présentés à son domicile le matin du 18 septembre et ont demandé à lui parler, dit la FIJ. Selon le fils de Goyal, les visiteurs ont dit à son père de cesser de publier des articles qui critiquaient la police et une personnalité politique locale, le premier ministre Shri Om Parkash Chautala. Une dispute a éclaté et Goyal a été abattu. On l’a transporté à l’hôpital où on a constaté son décès, rapporte le CPJ.
Le CPJ fait remarquer que Goyal avait été arrêté en mai sur des accusations de corruption puis remis en liberté sous caution début septembre. Les accusations sont fausses, dit sa famille. Dans une lettre au Premier ministre de l’Inde, Shri Atal Bihari Vajpayee, la FIJ presse le gouvernement indien d’instituer une enquête du Bureau central d’enquêtes sur le meurtre de Goyal.
Goyal est le deuxième journaliste assassiné dans l’État de Haryana au cours des deux dernières années. Le 23 novembre 2002, Ramchander Chhattarpati était abattu par un homme qui appartiendrait à une secte religieuse de la ville de Sirsa, indique Reporters sans frontières (RSF). Chhattarpati était directeur de publication d’un journal en langue hindi, « Poor Sach » (« Toute la Vérité »).
D’après RSF, le meurtre serait relié à des articles de Chhattarpati sur des allégations d’agressions sexuelles et autres activités illégales menées par des membres de la secte et par son gourou, Sant Gurmeet Ram Rahim Singh Ji. Au moins quatre personnes, dont un des directeurs de la secte, ont été arrêtées au cours de l’enquête effectuée après le meurtre. [Voir l’alerte de l’IFEX du 26 novembre 2002:http://ifex.org/fr/content/view/full/17961/]
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE
Écrire au gouvernement indien en utilisant l’exemple de lettre proposé par la FIJ :
http://ifex.org/en/content/view/full/53710/
Rester informés des conditions de la libre expression en Inde en consultant.
– L’IFEX : http://ifex.org/fr/content/view/full/579/
– « The Tribune » : http://www.tribuneindia.com/2003/20030919/main4.htm
