Le journaliste Sein Hlaing, éditeur du magazine âPe Phu-Hlwarâ, a été libéré de prison. Il faisait partie des neuf prisonniers politiques, tous membres de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), dâopposition, que le régime militaire birman a libérés la semaine dernière, rapportent Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes […]
Le journaliste Sein Hlaing, éditeur du magazine âPe Phu-Hlwarâ, a été libéré de prison. Il faisait partie des neuf prisonniers politiques, tous membres de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), dâopposition, que le régime militaire birman a libérés la semaine dernière, rapportent Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Hlaing a été libéré trois ans avant la fin de sa peine, qui était de quatorze ans. Il a déclaré à RSF être en bonne santé, et il a remercié les organisations de défense des droits de la personne qui ont fait campagne pour obtenir sa libération.
Hlaing et un autre journaliste, Myo Myint Nyein, ont été arrêtés en septembre 1990 et condamnés à sept ans de prison pour avoir publié un opuscule qualifié par les autorités birmanes de propagande antigouvernementale, dit le CPJ. En 1996, ils ont été condamnés à sept ans de prison supplémentaires pour avoir fait paraître des reportages qui décrivaient les conditions de détention effroyables quâon leur infligeait. Au début de lâannée, les autorités ont libéré Nyein, lauréat du Prix international 2001 de la Liberté de la presse du CJFE, pendant la visite au pays du Rapporteur spécial des Nations Unies pour la Birmanie, Paulo Sergio Pinheiro [voir le âCommuniquéâ 11-07 de l%26#8217;IFEX]. »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=4151″>âCommuniquéâ 11-07 de lâIFEX].
RSF fait remarquer quâau moins seize journalistes demeurent toujours emprisonnés en Birmanie. Le groupe sâinquiète tout particulièrement de Sein Hla Oo, qui reste incarcéré bien que sa peine eût pris fin en août 2001, et de U Win Tin, quâon dit âtrès faibleâ.
Pour plus de précisions, voir à www.rsf.org et www.cpj.org.