La Fondation pour la liberté de la presse (Fundacion para la Libertad de Prensa, FLIP), basée à Bogotá, et lâInstitut pour la presse et la société (Instituto Prensa y Sociedad, IPYS) du Pérou rapportent tous deux que le journaliste Américo Viáfara a été tué le 16 septembre à CalÃ. Viáfara, qui avait 39 ans, circulait […]
La Fondation pour la liberté de la presse (Fundacion para la Libertad de Prensa, FLIP), basée à Bogotá, et lâInstitut pour la presse et la société (Instituto Prensa y Sociedad, IPYS) du Pérou rapportent tous deux que le journaliste Américo Viáfara a été tué le 16 septembre à CalÃ. Viáfara, qui avait 39 ans, circulait en voiture avec deux autres personnes, lâhomme dâaffaires Rubén DarÃo Cordoba et le comptable Manuel Alberto Sevillano Ponce, lorsquâun autre véhicule les a interceptés. Deux assaillants à motocyclette sont ensuite apparus et ont ouvert le feu. Viáfara a été touché à la jambe et à la poitrine, tandis que Cordoba était atteint de plus dâune dizaine de projectiles. Tous deux sont morts un peu plus tard de leurs blessures, rapportent lâIPYS et la FLIP. Sevillano, qui a été touché au dos, se remet à lâhôpital.
Même si les enquêteurs de la police à Calà nâont pas encore dâhypothèse concrète en ce qui concerne lâattentat, disent lâIPYS et FLIP, ils soupçonnent que la cible visée était en fait Cordoba. Les deux organisations ajoutent que Viáfara nâavait pas reçu de menaces en rapport avec son travail. Viáfara avait travaillé pendant plus de douze ans comme reporter et producteur de documentaires pour des réseaux de télévision régionale en Colombie. Il couvrait fréquemment la vie et la culture des Colombiens sur la côte du Pacifique. Viáfara était marié et père de deux enfants.