Le journaliste indépendant Jesús Joel DÃaz Hernández a été libéré de prison le 17 janvier, rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF). Directeur de lâagence de nouvelles indépendante « Cooperativa Ãvileña de Periodistas Independientes » (CAPI), DÃaz Hernández a été relâché sans explications après avoir purgé deux des quatre années […]
Le journaliste indépendant Jesús Joel DÃaz Hernández a été libéré de prison le 17 janvier, rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF). Directeur de lâagence de nouvelles indépendante « Cooperativa Ãvileña de Periodistas Independientes » (CAPI), DÃaz Hernández a été relâché sans explications après avoir purgé deux des quatre années de prison auxquelles il avait été condamné pour « dangerosité sociale ». Le CPJ et RSF ont salué la nouvelle de la libération du journaliste et ont demandé au président Fidel Castro de libérer deux autres journalistes cubains incarcérés, Bernardo Arévalo Padron et Manuel Antonio González Castellanos. Le CPJ sâest dit inquiet également que DÃaz Hernández, lauréat en 1999 du prix international de la Liberté dâexpression, du CPJ, pourrait être emprisonné de nouveau sâil reprend son travail de journaliste indépendant. [Voir le « Communiqué » 8-47 de lâIFEX.] »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?category=5%20R%E9compenses&volume=8&issue_no=47%26amp;lng=francais#1354″>8-47 de lâIFEX.]
Dans une tout autre affaire, RSF se dit préoccupé par la menace de Castro dâ »annuler les permis » qui autorisent les agences de nouvelles étrangères à exercer leurs activités à Cuba. Cette menace fait suite aux attaques récentes de la presse officielle contre Pascal Fletcher, correspondant à La Havane de Reuters et du quotidien « Financial Times ». RSF fait remarquer quâen juillet 1999, le chef du bureau de lâAgence France-Presse (AFP), Denis Rousseau, a quitté Cuba après avoir été victime dâune campagne de presse du même genre. La Société interaméricaine de la presse (SIP) a aussi signifié son appui à Fletcher.